حَدَّثَنَا يَحْيَى بْنُ حَبِيبِ بْنِ عَرَبِيٍّ، حَدَّثَنَا خَالِدُ بْنُ الْحَارِثِ، حَدَّثَنَا شُعْبَةُ، عَنْ هِشَامِ بْنِ زَيْدٍ، عَنْ أَنَسِ بْنِ مَالِكٍ، أَنَّ امْرَأَةً، يَهُودِيَّةً أَتَتْ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم بِشَاةٍ مَسْمُومَةٍ فَأَكَلَ مِنْهَا فَجِيءَ بِهَا إِلَى رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَسَأَلَهَا عَنْ ذَلِكَ فَقَالَتْ أَرَدْتُ لأَقْتُلَكَ ‏.‏ فَقَالَ ‏"‏ مَا كَانَ اللَّهُ لِيُسَلِّطَكِ عَلَى ذَلِكَ ‏"‏ ‏.‏ أَوْ قَالَ ‏"‏ عَلَىَّ ‏"‏ ‏.‏ قَالَ فَقَالُوا أَلاَ نَقْتُلُهَا قَالَ ‏"‏ لاَ ‏"‏ ‏.‏ فَمَا زِلْتُ أَعْرِفُهَا فِي لَهَوَاتِ رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏.‏
Traduction
Rapporté par Ibn Ka’b b. Malik

Sur l’autorité de son père : Umm Mubashshir a dit au Prophète (ﷺ) au cours de la maladie dont il est mort : Que penses-tu de ta maladie, Messager d’Allah (ﷺ? Je ne pense pas à la maladie de mon fils, si ce n’est à la brebis empoisonnée qu’il avait mangée avec vous à Khaybar. Le Prophète (ﷺ) a dit : « Et je ne pense à ma maladie qu’à cela. C’est à ce moment-là qu’il m’a coupé l’aorte.

Abou Dawud a dit : « Parfois, 'Abd al-Razzaq a transmis cette tradition, en omettant le lien du Compagnon, de Ma’mar, d’al-Zuhri, du Prophète (ﷺ), et parfois il l’a transmise d’al-Zuhri de 'Abd al-Rahman b. Ka’b b. Malik, 'Abd al-Rahman a mentionné que Ma’mar transmettait parfois la tradition sous une forme mursale (en omettant le lien du Compagnon), Et ils l’ont enregistré. Et tout cela est vrai chez nous. 'Abd al-Razzaq a dit : « Quand Ibn al-Moubarak est venu à Ma’mar, il a transmis les traditions sous une forme musnad (avec une chaîne parfaite) qu’il a transmises comme des traditions mauquf (déclarations des Compagnons et non du Prophète).

Comment

Texte et Contexte du Hadith

D'après l'autorité de son père : Umm Mubashshir a dit au Prophète (ﷺ) pendant la maladie dont il est mort : Que penses-tu de ta maladie, Messager d'Allah (ﷺ) ? Je ne pense à la maladie de mon fils qu'à cause du mouton empoisonné dont il a mangé avec toi à Khaybar. Le Prophète (ﷺ) a dit : Et je ne pense à ma maladie que cela. C'est le moment où cela a coupé mon aorte.

Abu Dawud a dit : Parfois, 'Abd al-Razzaq a transmis cette tradition, en omettant le lien du Compagnon, de Ma'mar, d'al-Zuhri, du Prophète (ﷺ), et parfois il l'a transmise d'al-Zuhri de 'Abd al-Rahman b. Ka'b b. Malik, 'Abd al-Rahman a mentionné que Ma'mar transmettait parfois la tradition sous forme mursal (en omettant le lien du Compagnon), et ils l'ont enregistrée. Et tout cela est correct pour nous. 'Abd al-Razzaq a dit : Quand Ibn al-Mubarak est venu chez Ma'mar, il a transmis les traditions sous forme musnad (avec une chaîne parfaite) qu'il a transmises comme traditions mauquf (déclarations des Compagnons et non du Prophète).

Contexte Historique

Cette narration se réfère à l'incident à Khaybar lorsqu'une femme juive a présenté un mouton empoisonné au Prophète (ﷺ) dans une tentative de l'assassiner. Bien que le Prophète ait détecté le poison et se soit abstenu de manger, l'un de ses compagnons, Bishr ibn al-Bara', l'a consommé et est mort. La déclaration du Prophète indique que les effets persistants de ce poison se sont manifestés pendant sa dernière maladie des années plus tard.

Commentaire Savant

Les savants expliquent que ce hadith démontre la permission d'attribuer sa mort à une cause spécifique, car le Prophète (ﷺ) a lié sa dernière maladie au mouton empoisonné. Il montre également la vulnérabilité humaine du Prophète tout en affirmant sa prophétie grâce à sa détection antérieure du poison.

L'imam al-Nawawi commente que cet incident contient des leçons sur le décret divin (qadar) et comment Allah permet que certains préjudices atteignent même Ses messagers choisis dans le cadre de Sa sagesse.

Analyse de la Chaîne de Transmission

La documentation méticuleuse d'Abu Dawud des différentes voies de transmission (à la fois mursal et musnad) démontre la méthodologie rigoureuse des savants du hadith dans la vérification des narrations. Le fait qu'il considère toutes les versions comme "correctes" indique leur force collective à travers de multiples chaînes.

La variation entre les transmissions mursal (chaîne brisée) et musnad (chaîne complète) était courante parmi les premiers savants, et une telle documentation aide à établir l'authenticité par des voies corroborantes.