حَدَّثَنَا يَحْيَى بْنُ حَبِيبِ بْنِ عَرَبِيٍّ، حَدَّثَنَا خَالِدُ بْنُ الْحَارِثِ، حَدَّثَنَا شُعْبَةُ، عَنْ هِشَامِ بْنِ زَيْدٍ، عَنْ أَنَسِ بْنِ مَالِكٍ، أَنَّ امْرَأَةً، يَهُودِيَّةً أَتَتْ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم بِشَاةٍ مَسْمُومَةٍ فَأَكَلَ مِنْهَا فَجِيءَ بِهَا إِلَى رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَسَأَلَهَا عَنْ ذَلِكَ فَقَالَتْ أَرَدْتُ لأَقْتُلَكَ ‏.‏ فَقَالَ ‏"‏ مَا كَانَ اللَّهُ لِيُسَلِّطَكِ عَلَى ذَلِكَ ‏"‏ ‏.‏ أَوْ قَالَ ‏"‏ عَلَىَّ ‏"‏ ‏.‏ قَالَ فَقَالُوا أَلاَ نَقْتُلُهَا قَالَ ‏"‏ لاَ ‏"‏ ‏.‏ فَمَا زِلْتُ أَعْرِفُهَا فِي لَهَوَاتِ رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏.‏
Traduction
Rapporté par 'Abd al-Rahman b. 'Abd Allah b. Ka’b b. Malik

Sur l’autorité de sa mère, Umm Mubashshir a dit (Abou Sa’id b. al-A’rabi a dit : Il l’a donc dit sur l’autorité de sa mère ; ce qui est correct, c’est : sur l’autorité de son père, au lieu de sa mère) : Je suis entré dans le Prophète (ﷺ). Il a ensuite mentionné la tradition de Makhlad b. Khalid d’une manière similaire à la tradition de Jabir. Le narrateur a dit : « Alors Bishr b. al-Bara' b. Ma’rur mourut. Alors il (le Prophète) envoya chercher la Juive et lui dit : Qu’est-ce qui t’a motivée pour ton travail ? Il (le narrateur) a ensuite mentionné le reste de la tradition comme la tradition de Jabir. Le Messager d’Allah (ﷺ) a ordonné à son sujet et elle a été tuée. Il (le narrateur dans cette version) n’a pas mentionné les ventouses.

Comment

Commentaire du Hadith : Types de Prix du Sang (Kitab Al-Diyat)

De Sunan Abi Dawud 4514 : Cette narration détaille les conséquences légales de l'empoisonnement intentionnel, établissant des principes importants dans le droit pénal islamique concernant la peine capitale pour meurtre délibéré.

Analyse Légale de l'Affaire d'Empoisonnement

L'exécution de la Juive établit que l'empoisonnement constitue un meurtre intentionnel (qatl al-amd) selon la loi islamique, nécessitant la peine capitale comme qisas (rétribution).

L'interrogatoire direct du Prophète démontre la nécessité d'établir une intention claire avant de mettre en œuvre les peines hudud, assurant la justice par un processus judiciaire approprié.

Interprétation Savante

Les savants classiques comme l'Imam al-Shafi'i et l'Imam Malik citent ce hadith comme preuve que tout acte délibéré causant la mort, y compris l'empoisonnement, nécessite la peine capitale à moins que les héritiers de la victime ne choisissent le diyat (prix du sang).

L'omission de la saignée dans cette version indique des narrations variées, mais la décision légale centrale reste inchangée à travers les transmissions.

Principes de Preuve et de Confession

Le questionnement du Prophète établit que la confession reste une preuve valable dans les affaires capitales, bien que les savants recommandent de chercher le pardon lorsque c'est possible.

Ce cas démontre le principe juridique islamique selon lequel les moyens de tuer n'altèrent pas la décision - le meurtre intentionnel par empoisonnement a le même poids que l'agression physique directe.