حَدَّثَنَا ابْنُ نُمَيْرٍ، حَدَّثَنَا ابْنُ فُضَيْلٍ، حَدَّثَنَا الأَعْمَشُ، عَنْ إِبْرَاهِيمَ، عَنْ عَلْقَمَةَ، عَنْ عَبْدِ اللَّهِ ـ رضى الله عنه ـ قَالَ كُنَّا نُسَلِّمُ عَلَى النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم وَهُوَ فِي الصَّلاَةِ فَيَرُدُّ عَلَيْنَا، فَلَمَّا رَجَعْنَا مِنْ عِنْدِ النَّجَاشِيِّ سَلَّمْنَا عَلَيْهِ فَلَمْ يَرُدَّ عَلَيْنَا وَقَالَ ‏"‏ إِنَّ فِي الصَّلاَةِ شُغْلاً ‏"‏‏.‏
Traduction
Rapporté par 'Abdullah

Nous avions l’habitude de saluer le Prophète (ﷺ) pendant qu’il priait et il répondait à nos salutations. Quand nous sommes revenus d’An-Najashi (le dirigeant de l’Ethiopie), nous l’avons salué, mais il ne nous a pas répondu (pendant la prière) et (après avoir terminé la prière) il a dit : « Dans la prière, on est occupé (par une affaire plus sérieuse). »

Comment

Actions pendant la prière

Sahih al-Bukhari 1199

Texte du Hadith

Nous avions l'habitude de saluer le Prophète (ﷺ) pendant qu'il priait et il répondait à nos salutations. Lorsque nous sommes revenus d'An-Najashi (le souverain d'Éthiopie), nous l'avons salué, mais il ne nous a pas répondu (pendant la prière) et (après avoir terminé la prière) il a dit : « Dans la prière, on est occupé (par une affaire plus sérieuse). »

Commentaire savant

Ce hadith démontre l'évolution des règles islamiques concernant la parole pendant la prière. Initialement, répondre aux salutations était permis, mais cela a été abrogé plus tard. La déclaration du Prophète, « Dans la prière, on est occupé », indique que la prière exige une dévotion complète et empêche de s'engager dans des affaires mondaines.

L'expérience des Compagnons avec Najashi met en lumière comment les règles ont changé au fil du temps. Cela nous enseigne le principe du naskh (abrogation) dans la loi islamique, où les révélations ultérieures remplacent les précédentes pour le bénéfice de l'Oummah.

Les savants s'accordent unanimement à dire que parler pendant les prières obligatoires les invalide, sauf en cas de nécessité. La prière est une conversation sacrée avec Allah, nécessitant une concentration et une révérence totales, rendant les interactions externes inappropriées.