Chouf’a
كتاب الشفعة
Chapitre : La Shuf’a est valable si la propriété est indivise
Le Messager d’Allah (ﷺ) a rendu un verdict concernant la Chouf’a dans toute chose commune indivise (propriété). Mais si les limites sont définies (ou délimitées) ou si les voies et les rues sont fixes, alors il n’y a pas de préemption.
Chapitre : Le partenaire doit informer son partenaire avant de vendre
Alors que je me tenais avec Sa’d bin Abi Waqqas, Al-Miswar bin Makhrama est venu et a mis sa main sur mon épaule. Pendant ce temps, Abou Rafi', l’esclave affranchi du Prophète (ﷺ) vint et demanda à Sa’d de lui acheter les (deux) habitations qui se trouvaient dans sa maison. Sa’d dit : « Par Allah, je ne les achèterai pas. » Al-Miswar a dit : « Par Allah, tu les achèteras. » Sa’d répondit : « Par Allah, je ne paierai pas plus de quatre mille (dirhams) en plusieurs fois. » Abou Rafi' a dit : « On m’a offert cinq cents dinars (pour cela) et si je n’avais pas entendu le Prophète (ﷺ) dire : « Le prochain a plus de droit que quiconque à cause de sa proximité, je ne vous les donnerais pas pour quatre mille (dirhams) alors qu’on m’offre cinq cents dinars (un dinar équivaut à dix dirhams) pour eux. » Alors, il l’a vendu à Sa’d.
Chapitre : Qui est considéré comme le voisin le plus proche ?
J’ai dit : « Ô Messager d’Allah (ﷺ) ! J’ai deux voisins et j’aimerais savoir à qui je dois faire des cadeaux. Il répondit : « À celui dont la porte est la plus proche de toi. »