حَدَّثَنَا أَحْمَدُ بْنُ مُحَمَّدٍ الْمَكِّيُّ، حَدَّثَنَا إِبْرَاهِيمُ بْنُ سَعْدٍ، عَنْ سَعْدٍ، عَنْ أَبِيهِ، قَالَ أُتِيَ عَبْدُ الرَّحْمَنِ بْنُ عَوْفٍ ـ رضى الله عنه ـ يَوْمًا بِطَعَامِهِ فَقَالَ قُتِلَ مُصْعَبُ بْنُ عُمَيْرٍ ـ وَكَانَ خَيْرًا مِنِّي ـ فَلَمْ يُوجَدْ لَهُ مَا يُكَفَّنُ فِيهِ إِلاَّ بُرْدَةٌ، وَقُتِلَ حَمْزَةُ أَوْ رَجُلٌ آخَرُ خَيْرٌ مِنِّي فَلَمْ يُوجَدْ لَهُ مَا يُكَفَّنُ فِيهِ إِلاَّ بُرْدَةٌ، لَقَدْ خَشِيتُ أَنْ يَكُونَ قَدْ عُجِّلَتْ لَنَا طَيِّبَاتُنَا فِي حَيَاتِنَا الدُّنْيَا، ثُمَّ جَعَلَ يَبْكِي.
Traduction
Rapporté par Sa’d de son père
Un jour, le repas de 'Abdur-Rahman bin 'Auf fut apporté devant lui, et il dit : « Mus’ab bin 'Umair a été martyrisé et il était meilleur que moi, et il n’avait rien d’autre que son Burd (une robe carrée noire étroite) dans lequel il pouvait être enveloppé. Hamza ou une autre personne a été martyrisé et il était aussi meilleur que moi et il n’avait rien d’autre à envelopper que son Burd. Sans doute, je crains que la récompense de mes actions n’ait été donnée de bonne heure dans ce monde. Puis il s’est mis à pleurer.