حَدَّثَنَا قَبِيصَةُ، حَدَّثَنَا سُفْيَانُ، عَنِ الأَعْمَشِ، عَنْ عَبْدِ اللَّهِ بْنِ مُرَّةَ، عَنْ مَسْرُوقٍ، عَنْ عَبْدِ اللَّهِ ـ رضى الله عنه ـ عَنِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏"‏ لاَ تُقْتَلُ نَفْسٌ إِلاَّ كَانَ عَلَى ابْنِ آدَمَ الأَوَّلِ كِفْلٌ مِنْهَا ‏"‏‏.‏
Traduction
Rapporté par Oussama ben Zaid ben Haritha

Le Messager d’Allah (ﷺ) nous a envoyés (pour combattre) contre Al-Huraqa (l’une des sous-tribus) de Juhaina. Nous avons atteint ces gens le matin et les avons vaincus. Un homme des Ansar et moi avons poursuivi l’un d’entre eux et quand nous l’avons attaqué, il a dit : « Nul n’a le droit d’être adoré en dehors d’Allah. » L’Ansari s’est abstenu de le tuer, mais je l’ai poignardé avec ma lance jusqu’à ce que je le tue. Lorsque nous sommes arrivés (à Médine), cette nouvelle est parvenue au Prophète. Il m’a dit : « Ô Oussama ! Vous l’avez tué après qu’il ait dit : « Nul n’a le droit d’être adoré en dehors d’Allah ? » J’ai dit : « Ô Messager d’Allah (ﷺ) ! Il a dit cela pour se sauver. Le Prophète (ﷺ) a dit : « Vous l’avez tué après qu’il ait dit : 'Nul n’a le droit d’être adoré en dehors d’Allah.' Le Prophète (ﷺ) a continué à répéter cette déclaration jusqu’à ce que je regrette de ne pas avoir été musulman avant ce jour-là.