Une fois, le Messager d’Allah (ﷺ) offrit deux rak’at et termina sa prière. Alors Dhul-Yadain lui demanda : « La prière a-t-elle été réduite ou l’as-tu oubliée ? » Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Dhul-Yadain a-t-il dit la vérité ? » Le peuple a répondu par l’affirmative. Puis le Messager d’Allah (ﷺ) s’est levé et a offert les deux rak’at restants et a effectué le Taslim, puis a dit le Takbir et a effectué deux prosternations comme ses prosternations habituelles, ou un peu plus longues, puis s’est levé.
Oubli dans la Prière - Sahih al-Bukhari 1228
Une fois, le Messager d'Allah (ﷺ) a offert deux rak`at et a terminé sa prière. Alors Dhul-Yadain lui a demandé, "La prière a-t-elle été réduite ou avez-vous oublié ?" Le Messager d'Allah (ﷺ) a dit, "Dhul-Yadain a-t-il dit la vérité ?" Les gens ont répondu par l'affirmative. Puis le Messager d'Allah (ﷺ) s'est levé et a offert les deux rak`at restantes et a accompli le Taslim, puis a dit Takbir et a effectué deux prosternations comme ses prosternations habituelles, ou un peu plus longues, puis s'est relevé.
Commentaire Savant
Ce hadith établit la sunnah d'effectuer les prosternations de l'oubli (sujud al-sahw) lorsqu'un manque se produit dans la prière. L'acceptation par le Prophète de la correction d'un compagnon ordinaire démontre la responsabilité collective dans la préservation de la justesse de la prière.
La question de Dhul-Yadain montre la permission de rappeler discrètement l'imam. La vérification du Prophète avant d'agir nous apprend à confirmer les choses avant de procéder. Son achèvement des rak'at manquées suivi de sujud al-sahw illustre la séquence appropriée pour rectifier les omissions de prière.
Le fait que les prosternations soient "comme ses prosternations habituelles, ou un peu plus longues" indique une flexibilité dans leur durée tout en maintenant leur forme essentielle. Cet incident constitue la principale preuve textuelle pour la législation des prosternations de l'oubli dans la jurisprudence islamique.