حَدَّثَنَا عُمَرُ بْنُ حَفْصٍ، حَدَّثَنَا أَبِي، حَدَّثَنَا الأَعْمَشُ، عَنْ شَقِيقٍ، عَنْ عَبْدِ اللَّهِ، عَنِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏"‏ مَا مِنْ أَحَدٍ أَغْيَرُ مِنَ اللَّهِ، مِنْ أَجْلِ ذَلِكَ حَرَّمَ الْفَوَاحِشَ، وَمَا أَحَدٌ أَحَبَّ إِلَيْهِ الْمَدْحُ مِنَ اللَّهِ ‏"‏‏.‏
Traduction
Rapporté par Asma' bint Abu Bakr

Quand Az-Zubair m’a épousée, il n’avait ni propriété immobilière, ni esclave, ni quoi que ce soit d’autre, à l’exception d’un chameau qui puisait de l’eau au puits et de son cheval. J’avais l’habitude de nourrir son cheval avec du fourrage et de puiser de l’eau et de coudre le seau pour le tirer, et de préparer la pâte, mais je ne savais pas faire du pain. Alors nos voisins Ansari avaient l’habitude de faire du pain pour moi, et c’étaient des dames honorables. J’avais l’habitude de porter les pierres de dattes sur ma tête de la terre de Zubair qui lui avait été donnée par le Messager d’Allah (ﷺ) et cette terre était à deux tiers Farsakh (environ deux miles) de ma maison. Un jour, alors que je venais avec les pierres de dattes sur la tête, j’ai rencontré le Messager d’Allah (ﷺ) ainsi que des Ansari. Il m’a appelé et ensuite, (ordonnant à son chameau de s’agenouiller) a dit : « Ikh ! Ikh ! » pour me faire chevaucher derrière lui (sur son chameau). Je me sentais gêné à l’idée de voyager avec les hommes et je me souvenais d’Az-Zubair et de son sens de Ghira, car il était l’une de ces personnes qui avaient le plus grand sens de Ghira. Le Messager d’Allah (ﷺ) a remarqué que je me sentais timide, alors il a continué. Je suis venu à Az-Zubair et j’ai dit : « J’ai rencontré le Messager d’Allah (ﷺ) alors que je portais une charge de noyaux de dattes sur ma tête, et il avait des compagnons avec lui. Il a fait agenouiller son chameau pour que je puisse monter, mais je me sentais timide en sa présence et je me suis souvenu de votre sens de Ghira (Voir le glossaire). Là-dessus, Az-Zubair dit : « Par Allah, le fait que tu portes les pierres de dattes (et que tu aies été vu par le Prophète (ﷺ) dans un tel état) est plus honteux pour moi que de chevaucher avec lui. » (J’ai continué à servir de cette manière) jusqu’à ce qu’Abou Bakr m’envoie un serviteur pour garder le cheval, après quoi j’ai eu l’impression qu’il m’avait libéré.