Le Messager d'Allah ( < < /span>) a dit: "Adam et Moïse se disputaient. Moïse a dit à Adam. "Tu es Adam dont l'erreur t'a expulsé du Paradis."Adam lui dit:" Tu es Moïse qu'Allah a choisi comme Son Messager et comme celui à qui Il a parlé directement; pourtant tu me reproches une chose qui avait déjà été écrite dans mon destin avant ma création?"'Le Messager d'Allah (< < /span>) a dit deux fois: "Alors, Adam a maîtrisé Moïse."
L'Argument Entre Adam et Moïse
Cette narration de Sahih al-Bukhari (3409) présente un profond discours théologique entre deux grands prophètes, illustrant les principes islamiques fondamentaux concernant le décret divin et la responsabilité humaine.
Contexte et Cadre
Ce dialogue a eu lieu dans le domaine spirituel où les prophètes peuvent communiquer à travers le temps. Moïse, représentant la Loi et la justice stricte, confronte Adam à propos de l'erreur primordiale qui a conduit à l'expulsion de l'humanité du Paradis.
La réponse d'Adam démontre une compréhension supérieure de la sagesse divine, reconnaissant son erreur tout en reconnaissant qu'elle s'est produite dans le plan préordonné d'Allah.
Signification Théologique
Le débat se concentre sur l'équilibre entre la prédestination divine (qadar) et la responsabilité humaine. Adam reconnaît son erreur tout en comprenant qu'elle était écrite dans son destin avant la création.
Moïse met l'accent sur la responsabilité humaine, tandis qu'Adam démontre comment le décret divin englobe tous les événements sans nier la responsabilité personnelle.
L'Argument Supérieur d'Adam
La victoire d'Adam dans cet argument découle de sa compréhension complète que la connaissance d'Allah englobe toutes les choses avant leur occurrence, comme indiqué dans le Coran : "Aucun malheur n'atteint la terre ou vous-mêmes sans qu'il ne soit dans un registre avant que Nous ne le fassions advenir" (57:22).
Cela ne nie pas le choix humain mais le place dans le cadre plus large de la sagesse et de la connaissance divines.
Commentaire des Savants
Les savants classiques expliquent que l'argument d'Adam a prévalu parce qu'il a reconnu que son erreur, bien que de sa responsabilité, faisait partie du plus grand plan d'Allah contenant une sagesse au-delà de la compréhension humaine.
Ibn Hajar al-Asqalani note dans Fath al-Bari que ce hadith enseigne aux musulmans d'éviter de blâmer les autres pour des questions prédestinées tout en maintenant la responsabilité personnelle pour ses actions.