Les habitants de Quraish s'inquiétaient pour la dame de Bani Makhzum qui avait commis un vol. Ils ont demandé: "Qui intercédera pour elle auprès du Messager d'Allah (< < /span>)?"Certains ont dit:" Personne n'ose le faire sauf Oussama ben Zaid le bien-aimé au Messager d'Allah (< < /span>) ."Quand Oussama en a parlé au Messager d'Allah, l'Apôtre d'Allah ( < < /span>) a dit: (à lui), "Essayez-vous d'intercéder pour quelqu'un dans une affaire liée aux Punitions prescrites d'Allah?"Puis il se leva et prononça un sermon disant:" Ce qui a détruit les nations qui vous ont précédés, c'est que si un noble parmi eux volait, ils lui pardonneraient, et si un pauvre parmi eux volait, ils lui infligeraient la punition légale d'Allah. Par Allah, si Fatima, la fille de Muhammad volait, je lui couperais la main."
Contexte contextuel
Cette narration de Sahih al-Bukhari 3475 aborde un incident critique durant l'ère du Prophète où le privilège tribal menaçait de saper la justice divine.
Une noble de l'influent clan Banu Makhzum a commis un vol, poussant la direction des Quraysh à chercher une intercession spéciale plutôt que d'accepter la punition prescrite.
Commentaire savant sur la tentative d'intercession
L'intercession d'Usama ibn Zaid, bien qu'intentionnée, représente la tendance humaine à montrer de la clémence envers l'élite. La réponse sévère du Prophète établit que les hudud (punitions prescrites) d'Allah n'admettent aucun traitement préférentiel.
Les savants classiques notent que la question rhétorique du Prophète "Essayez-vous d'intercéder pour quelqu'un dans une affaire liée aux Punitions Prescrites d'Allah ?" souligne la sainteté des limites divines qui ne peuvent être compromises par des relations personnelles.
L'application universelle de la justice
Le sermon ultérieur du Prophète établit des parallèles directs avec la chute des nations précédentes, mettant en lumière comment l'application sélective de la justice corrode les fondements sociétaux.
Des savants comme Ibn Hajar al-Asqalani expliquent que la mention des nations pré-islamiques sert d'avertissement grave contre la création de systèmes de justice doubles pour les riches et les pauvres.
Le test ultime : la mention de Fatima
La déclaration du Prophète concernant sa fille Fatima représente la norme la plus élevée de justice impartiale. Les commentateurs classiques soulignent que ce n'était pas hypothétique mais un principe définitif.
L'imam al-Qurtubi note que cette déclaration élimine toute exception potentielle, établissant qu'en droit islamique, tous les individus sont égaux devant les ordonnances divines, indépendamment du statut social ou de la lignée.
Implications légales et morales
Ce hadith forme la base des principes de justice pénale islamique où le statut socio-économique ne peut influencer l'application des punitions hudud.
Les savants traditionnels déduisent de cet incident que l'intercession dans les matières prescrites divinement constitue une transgression, tandis que le devoir principal du dirigeant reste d'établir la justice sans crainte ni faveur.