Le Prophète (ﷺ) a dit (le jour d’Idal-Adha) : « La première chose que nous ferons en ce jour qui est le nôtre, c’est d’accomplir la prière ('Id) et ensuite de retourner pour massacrer le sacrifice. Quiconque le fait, il a agi selon notre Sunna (tradition), et quiconque a abattu (le sacrifice) avant la prière, ce qu’il a offert n’était que de la viande qu’il a présentée à sa famille, et cela ne sera pas considéré comme Nusak (sacrifice). (En entendant cela) Abou Burda bin Niyar se leva, car il avait égorgé le sacrifice avant la prière, et dit : « J’ai un bélier de six mois. » Le Prophète (ﷺ) a dit : « Massacrez-le (en sacrifice), mais il ne sera suffisant pour personne d’autre (en sacrifice après vous). Al-Bara' a ajouté : « Le Prophète (ﷺ) a dit : « Quiconque a égorgé (le sacrifice) après la prière, il l’a abattu au bon moment et a suivi la tradition des musulmans. »
Sacrifice de la Fête d'Al-Adha (Adaahi)
Sahih al-Bukhari - Hadith 5545
Moment du Sacrifice
Le Prophète (ﷺ) a établi que la prière de l'Aïd doit précéder l'abattage sacrificiel. Cette séquence constitue la Sunna correcte. Effectuer le sacrifice avant la prière le rend invalide en tant qu'offrande religieuse, le réduisant à de la simple viande ordinaire pour la consommation.
Le Cas d'Abu Burda
Lorsqu'Abu Burda bin Niyar a réalisé son erreur d'avoir sacrifié avant la prière, le Prophète (ﷺ) lui a permis d'abattre un autre animal malgré son jeune âge (six mois). Cette exception démontre le principe de rectifier les erreurs dans l'adoration tout en notant que cette permission était spécifique à sa situation.
Règle Légale et Pratique Communautaire
La pratique authentique exige d'abattre après la prière de l'Aïd. Ce moment s'aligne sur la tradition de la communauté musulmane et assure la validité du sacrifice. Le hadith souligne qu'une intention correcte combinée au bon moment transforme l'acte d'un abattage banal en une adoration acceptée.