« Chaque garçon est mis en gage contre sa 'Aqiqah, pour être massacré en son nom le septième jour de sa naissance, sa tête doit être rasée et il faut lui donner un nom. » Rapporté par les cinq Imams (Ahmad et les quatre Imams). At-Tirmidhi l’a classé comme Sahih.
Texte du Hadith et Authenticité
« Chaque garçon est engagé contre son 'Aqiqah, à être sacrifié en son nom le septième jour de sa naissance, sa tête doit être rasée, et il doit recevoir un nom. » Rapporté par les cinq Imams (Ahmad et les quatre Imams). At-Tirmidhi l'a classé comme Sahih.
Signification de « Engagé » (Murtahan)
Le terme « engagé » indique que la protection et le développement spirituels complets de l'enfant dépendent de l'exécution de l'Aqiqah. Tout comme un objet engagé reste en garde jusqu'à son rachat, le bien-être spirituel complet de l'enfant est assuré par cette offrande sacrificielle.
Les savants interprètent cela comme signifiant que l'intercession de l'enfant pour ses parents au Jour du Jugement peut être entravée si l'Aqiqah n'est pas accomplie, soulignant l'importance de cette pratique Sunnah.
Moment et Composantes de l'Aqiqah
Le septième jour est le moment optimal pour accomplir l'Aqiqah, basé sur de nombreux récits authentiques. S'il est manqué, il peut être effectué plus tard, bien que le septième jour reste préféré.
Deux moutons sont recommandés pour un garçon et un pour une fille, suivant la pratique du Prophète Muhammad (que la paix soit sur lui). La viande doit être distribuée entre la famille, les amis et les pauvres.
Raser la Tête et Donner un Nom
Raser la tête du nourrisson élimine les impuretés et symbolise la purification. Le poids des cheveux en argent doit être donné en charité aux pauvres.
Donner un bon nom est un droit important de l'enfant, car le nom porte une signification et une influence. Les meilleurs noms sont ceux qui adorent Allah, comme Abdullah et Abdurrahman.
Règle Légale et Signification
La majorité des savants considèrent l'Aqiqah comme une Sunnah confirmée (Sunnah Mu'akkadah), non obligatoire. Elle exprime la gratitude envers Allah pour la bénédiction d'un enfant et protège l'enfant du mal.
Cette pratique suit la tradition du Prophète Ibrahim (que la paix soit sur lui) et a été confirmée par le dernier Prophète Muhammad (que la paix soit sur lui), maintenant le lien entre le don divin et la réponse reconnaissante.