حَدَّثَنَا أَبُو مَرْوَانَ، مُحَمَّدُ بْنُ عُثْمَانَ الْعُثْمَانِيُّ وَيَعْقُوبُ بْنُ حُمَيْدِ بْنِ كَاسِبٍ قَالاَ حَدَّثَنَا إِبْرَاهِيمُ بْنُ سَعْدٍ، عَنِ ابْنِ شِهَابٍ، عَنْ سَعِيدِ بْنِ الْمُسَيَّبِ، وَأَبِي، سَلَمَةَ بْنِ عَبْدِ الرَّحْمَنِ عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ، أَنَّ رَسُولَ اللَّهِ ـ صلى الله عليه وسلم ـ كَانَ إِذَا قَالَ ‏"‏ سَمِعَ اللَّهُ لِمَنْ حَمِدَهُ ‏"‏ ‏.‏ قَالَ ‏"‏ رَبَّنَا وَلَكَ الْحَمْدُ ‏"‏ ‏.‏
Traduction
Il a été rapporté qu’Abou 'Umar a dit

« J’ai entendu Abou Juhaïfah dire : La bonne fortune a été mentionnée en présence du Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) pendant qu’il accomplissait la prière. Un homme a dit : « La fortune d’untel est dans les chevaux. » Un autre homme a dit : « La fortune d’Untel, ce sont les chameaux. » Un autre homme a dit : « La fortune d’untel est dans les brebis. » Un autre homme a dit : « La fortune d’untel est dans les esclaves. » Alors que le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) achevait sa prière, il leva la tête à la fin de la dernière rak’ah et dit : « Allahumma Rabbanalakal-hamd mil' as-samawati wa mil' al-ard wa mil' ma shi’tamin shai’in ba’du. Allahumma la mani' limaa’taita wa lamu’ti lima mana’ta, wa la yanfa’u dhal-jaddi minkal-jadd(Allah entend ceux qui Le louent. Ô Allah ! Ô notre Seigneur ! A Toi est la louange autant qu’elle remplit les cieux, autant que Remplit la terre et autant que Tu voudras après cela. Ô Allah, il n’y a personne qui puisse retenir ce que Tu donnes, ni personne qui puisse donner ce que Tu retiens, et la bonne fortune de toute personne fortunée ne sert à rien contre Toi. Le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) a allongé le mot Jadd (fortune) afin qu’ils sachent que ce n’était pas comme ils l’avaient dit.