حَدَّثَنَا أَبُو بَكْرِ بْنُ أَبِي شَيْبَةَ، وَزُهَيْرُ بْنُ حَرْبٍ، - وَاللَّفْظُ لِزُهَيْرٍ - قَالاَ حَدَّثَنَا يَزِيدُ بْنُ هَارُونَ، أَخْبَرَنَا هَمَّامُ بْنُ يَحْيَى، عَنْ قَتَادَةَ، عَنْ أَنَسِ بْنِ مَالِكٍ، قَالَ قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏"‏ إِنَّ اللَّهَ لاَ يَظْلِمُ مُؤْمِنًا حَسَنَةً يُعْطَى بِهَا فِي الدُّنْيَا وَيُجْزَى بِهَا فِي الآخِرَةِ وَأَمَّا الْكَافِرُ فَيُطْعَمُ بِحَسَنَاتِ مَا عَمِلَ بِهَا لِلَّهِ فِي الدُّنْيَا حَتَّى إِذَا أَفْضَى إِلَى الآخِرَةِ لَمْ تَكُنْ لَهُ حَسَنَةٌ يُجْزَى بِهَا ‏"‏ ‏.‏
Traduction
Anas b. Malik a rapporté que le messager d'Allah (ﷺ) a dit

En vérité, Allah ne traite pas un croyant injustement en ce qui concerne ses vertus. Il lui conférait (sa bénédiction) dans ce monde et lui donnerait une récompense dans l'au-delà. Et en ce qui concerne un non-croyant, il serait fait pour goûter la récompense (de la vertu dans ce monde) ce qu'il a tellement fait pour lui-même que lorsque ce serait le plus, il ne trouverait aucune vertu pour laquelle il devrait être récompensé .

Comment

Exposition du Hadith

Cette noble tradition de Sahih Muslim (2808a) éclaire la justice divine dans la récompense des croyants et des mécréants pour leurs actions vertueuses. Le croyant reçoit des bénédictions immédiates dans ce monde temporel pour ses actions justes, tout en accumulant simultanément des récompenses éternelles réservées à l'Au-delà. Cette double récompense manifeste la générosité infinie d'Allah envers les fidèles.

Justice Divine pour les Mécréants

Quant au mécréant, toute action vertueuse accomplie est compensée exclusivement dans cette vie mondaine. Ils peuvent connaître des bénédictions temporelles, la santé ou la prospérité comme récompense immédiate pour leurs bonnes actions. Cependant, dans le royaume éternel de l'Au-delà, ils ne trouveront aucune vertu restante pour recevoir une récompense, ayant épuisé leur compensation dans le monde éphémère.

Commentaire des Savants

Les savants classiques expliquent que cela démontre la justice parfaite d'Allah. Aucune bonne action ne reste sans récompense, mais la distinction ultime réside dans la foi du destinataire. Les actions du croyant sont amplifiées par la sincérité et la foi, tandis que les actions du mécréant, manquant d'intention appropriée et de foi, ne reçoivent qu'une compensation mondaine limitée. Cela souligne l'importance primordiale de la croyance correcte comme fondement de la récompense éternelle.