حَدَّثَنَا عَمْرُو بْنُ مُحَمَّدِ بْنِ بُكَيْرٍ النَّاقِدُ، حَدَّثَنَا سُفْيَانُ بْنُ عُيَيْنَةَ، عَنْ مُحَمَّدِ بْنِ، الْمُنْكَدِرِ سَمِعَ جَابِرَ بْنَ عَبْدِ اللَّهِ، قَالَ مَرِضْتُ فَأَتَانِي رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم وَأَبُو بَكْرٍ يَعُودَانِي مَاشِيَيْنِ فَأُغْمِيَ عَلَىَّ فَتَوَضَّأَ ثُمَّ صَبَّ عَلَىَّ مِنْ وَضُوئِهِ فَأَفَقْتُ قُلْتُ يَا رَسُولَ اللَّهِ كَيْفَ أَقْضِي فِي مَالِي فَلَمْ يَرُدَّ عَلَىَّ شَيْئًا حَتَّى نَزَلَتْ آيَةُ الْمِيرَاثِ ‏{‏ يَسْتَفْتُونَكَ قُلِ اللَّهُ يُفْتِيكُمْ فِي الْكَلاَلَةِ‏}‏
Traduction
Abu Talha a rapporté

'Umar b. al-Khattab (qu’Allah l’agrée) a prononcé un sermon le vendredi et a fait mention du Messager d’Allah (ﷺ) et il a également fait mention d’Abou Bakr (qu’Allah l’agrée) et a ensuite dit : Je ne laisse derrière moi aucun problème plus difficile que celui de Kalala. Je ne me suis pas référé au Messager d’Allah (ﷺ) plus souvent que dans le cas du problème de Kalala, et il (le Saint Prophète) ne m’a jamais montré autant d’agacement qu’à l’égard de ce problème, à tel point qu’il m’a frappé la poitrine avec ses doigts et a dit : 'Omar, le verset révélé en été, à la fin de la sourate al-Nisa' ne vous suffisent pas ? Hadrat 'Umar (alors) a dit : « Si je vivais, je rendrais un tel verdict sur (Kalala) que chacun serait capable de décider s’il lit le Coran ou non.

Comment

Le Livre des Règles de l'Héritage - Sahih Muslim 1617 a

Cette narration de 'Umar ibn al-Khattab (qu'Allah soit satisfait de lui) concerne la question complexe de Kalala - le défunt qui ne laisse ni parents ni enfants comme héritiers. Le terme Kalala apparaît dans la sourate an-Nisa' verset 12 et verset 176, qui traitent de la distribution de l'héritage pour de tels cas.

Commentaire Savant sur Kalala

Kalala représente l'une des questions les plus complexes du droit successoral islamique (Fara'id). La réponse du Prophète (ﷺ) indique qu'il s'agissait d'une question nécessitant une compréhension profonde des versets coraniques plutôt qu'une révélation supplémentaire.

Le verset référencé "révélé en saison estivale" est la sourate an-Nisa' verset 176, qui aborde spécifiquement l'héritage de Kalala : "Ils te demandent un jugement. Dis : 'Allah vous donne un jugement concernant celui qui n'a ni parents ni enfants...'"

La déclaration de 'Umar démontre l'approche méticuleuse des Compagnons pour comprendre complètement les injonctions coraniques avant de rendre des jugements, en particulier sur des questions complexes affectant les parts légitimes des personnes dans l'héritage.

Implications Juridiques

Ce hadith établit que tous les conseils nécessaires pour les cas de Kalala existent dans le Coran, en particulier les règles complètes de la sourate an-Nisa'.

L'insistance du Prophète (ﷺ) sur la suffisance des conseils coraniques nous enseigne à chercher des solutions dans les textes révélés avant de regarder ailleurs.

Le verdict prévu de 'Umar aurait clarifié l'application des règles coraniques existantes, les rendant accessibles à tous les musulmans, qu'ils soient profondément versés dans les études coraniques ou non.