Lorsque l'âme d'un croyant sortirait (de son corps), il serait reçu en deux anges qui l'emmèneraient dans le ciel. Hammad (l'un des narrateurs de la chaîne des émetteurs) a mentionné l'épinesse de son odeur, (et a dit) que les habitants du ciel disent: voici l'âme pieuse du côté de la terre, qu'il y ait des bénédictions d'Allah sur le corps dans lequel il réside. Et il est porté (par les anges) à son Seigneur, l'exalté et glorieuse. Il dirait: Emmenez-le à sa fin. Et s'il est un non-croyant et comme il (l'âme) quitte le corps-Hammad a fait mention de son odeur nauséabonde et de son être maudit - les habitants du ciel disent: il y a une âme sale du côté de la terre, Et il serait dit: Emmenez-le à sa fin. Abu Huraira a rapporté que le messager d'Allah (ﷺ) avait mis un chiffon mince qui était avec lui sur son nez tout en faisant une mention (de l'odeur nauséabonde) de l'âme d'un non-croyant.
Le Livre du Paradis, sa Description, ses Bienfaits et ses Habitants - Sahih Muslim 2872
Ce récit d'Abu Huraira, enregistré dans Sahih Muslim, offre un aperçu profond de la réalité spirituelle qui se dévoile au moment de la mort. L'âme du croyant est accueillie avec honneur par les anges, émettant un parfum délicieux qui ravit les hôtes célestes, qui invoquent des bénédictions sur le corps terrestre qui a abrité une âme si noble. Cela démontre l'honneur divin accordé aux justes.
Inversement, l'âme du mécréant est repoussante, émettant une odeur fétide qui fait reculer les êtres célestes. L'action du Prophète ﷺ de se couvrir le nez en décrivant cela souligne la répugnance spirituelle de l'incroyance. Les deux âmes sont présentées devant Allah, puis dirigées vers leurs demeures éternelles - le croyant vers la miséricorde divine, le mécréant vers le châtiment mérité.
Ce hadith enseigne que notre état spirituel se manifeste physiquement dans le domaine invisible. La douceur ou la fétidité de l'âme reflète la pureté ou la corruption de la foi et des actions d'une personne. Il sert de puissant rappel que la mort n'est qu'une transition vers notre véritable existence, où nos choix terrestres déterminent notre accueil éternel.