أَخْبَرَنَا هَارُونُ بْنُ عَبْدِ اللَّهِ الْحَمَّالُ، قَالَ حَدَّثَنَا عُثْمَانُ بْنُ عُمَرَ، عَنْ يُونُسَ بْنِ يَزِيدَ، عَنِ الزُّهْرِيِّ، عَنْ يَزِيدَ بْنِ هُرْمُزَ، أَنَّ نَجْدَةَ الْحَرُورِيَّ، حِينَ خَرَجَ فِي فِتْنَةِ ابْنِ الزُّبَيْرِ أَرْسَلَ إِلَى ابْنِ عَبَّاسٍ يَسْأَلُهُ عَنْ سَهْمِ ذِي الْقُرْبَى لِمَنْ تُرَاهُ قَالَ هُوَ لَنَا لِقُرْبَى رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم قَسَمَهُ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم لَهُمْ وَقَدْ كَانَ عُمَرُ عَرَضَ عَلَيْنَا شَيْئًا رَأَيْنَاهُ دُونَ حَقِّنَا فَأَبَيْنَا أَنْ نَقْبَلَهُ وَكَانَ الَّذِي عَرَضَ عَلَيْهِمْ أَنْ يُعِينَ نَاكِحَهُمْ وَيَقْضِيَ عَنْ غَارِمِهِمْ وَيُعْطِيَ فَقِيرَهُمْ وَأَبَى أَنْ يَزِيدَهُمْ عَلَى ذَلِكَ ‏.‏
Traduction
D’après 'Aïcha,

Fatimah envoya un mot à Abou Bakr pour lui demander son héritage du Prophète, de sa charité et ce qui restait du Khumus de Khaibar. Abou Bakar a dit : « Le Messager d’Allah a dit : « Nous ne sommes pas hérités de. »

Comment

Le Livre de la Distribution d'Al-Fay'

Sunan an-Nasa'i - Hadith 4141

Contexte de la Narration

Cet incident s'est produit peu après la mort du Prophète lorsque Fatimah, sa fille bien-aimée, a réclamé un héritage de ce qui restait des biens du Prophète, y compris les propriétés charitables et le cinquième part (Khumus) de la conquête de Khaibar.

Commentaire Savant

La réponse d'Abu Bakr reflète le principe islamique établi que les prophètes ne laissent aucun héritage en biens mondains. Leurs possessions sont considérées comme une confiance publique plutôt que comme une propriété privée à hériter.

La phrase "Nous ne sommes pas hérités" indique que tout ce que les prophètes laissent derrière eux devient une propriété publique pour la communauté musulmane, à utiliser pour le bien-être commun selon les directives islamiques.

Cette décision empêche toute confusion entre le statut prophétique et l'héritage humain ordinaire, maintenant la pureté de la mission prophétique et assurant que les ressources communautaires sont correctement distribuées.

Implications Juridiques

Ce hadith établit que les biens des prophètes deviennent une fondation publique (waqf) après leur mort, à administrer par le dirigeant musulman pour le bien public.

La décision s'applique spécifiquement à l'héritage prophétique et n'affecte pas les lois générales d'héritage pour les autres musulmans, qui restent régies par des injonctions coraniques détaillées.