أَخْبَرَنَا حُمَيْدُ بْنُ مَسْعَدَةَ، قَالَ حَدَّثَنَا يَزِيدُ، - وَهُوَ ابْنُ زُرَيْعٍ - قَالَ حَدَّثَنَا ابْنُ عَوْنٍ، عَنْ مُحَمَّدِ بْنِ سِيرِينَ، قَالَ قَالَ أَبُو هُرَيْرَةَ صَلَّى بِنَا النَّبِيُّ صلى الله عليه وسلم إِحْدَى صَلاَتَىِ الْعَشِيِّ ‏.‏ قَالَ قَالَ أَبُو هُرَيْرَةَ وَلَكِنِّي نَسِيتُ - قَالَ - فَصَلَّى بِنَا رَكْعَتَيْنِ ثُمَّ سَلَّمَ فَانْطَلَقَ إِلَى خَشَبَةٍ مَعْرُوضَةٍ فِي الْمَسْجِدِ فَقَالَ بِيَدِهِ عَلَيْهَا كَأَنَّهُ غَضْبَانُ وَخَرَجَتِ السَّرَعَانُ مِنْ أَبْوَابِ الْمَسْجِدِ فَقَالُوا قُصِرَتِ الصَّلاَةُ وَفِي الْقَوْمِ أَبُو بَكْرٍ وَعُمَرُ - رضى الله عنهما - فَهَابَاهُ أَنْ يُكَلِّمَاهُ وَفِي الْقَوْمِ رَجُلٌ فِي يَدَيْهِ طُولٌ قَالَ كَانَ يُسَمَّى ذَا الْيَدَيْنِ فَقَالَ يَا رَسُولَ اللَّهِ أَنَسِيتَ أَمْ قُصِرَتِ الصَّلاَةُ قَالَ ‏"‏ لَمْ أَنْسَ وَلَمْ تُقْصَرِ الصَّلاَةُ ‏"‏ ‏.‏ قَالَ وَقَالَ ‏"‏ أَكَمَا قَالَ ذُو الْيَدَيْنِ ‏"‏ ‏.‏ قَالُوا نَعَمْ ‏.‏ فَجَاءَ فَصَلَّى الَّذِي كَانَ تَرَكَهُ ثُمَّ سَلَّمَ ثُمَّ كَبَّرَ فَسَجَدَ مِثْلَ سُجُودِهِ أَوْ أَطْوَلَ ثُمَّ رَفَعَ رَأْسَهُ وَكَبَّرَ ثُمَّ سَجَدَ مِثْلَ سُجُودِهِ أَوْ أَطْوَلَ ثُمَّ رَفَعَ رَأْسَهُ ثُمَّ كَبَّرَ ‏.‏
Traduction
Il a été rapporté qu’Abou Hurairah a dit

« Le Messager d’Allah (ﷺ) a oublié et a dit le taslim après deux rak’ahs. Dhul-Shimalain lui dit : « Est-ce que la prière a été écourtée ou as-tu oublié, ô Messager d’Allah (ﷺ) ? » Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Dhul-Yadain dit-il la vérité ? » Ils ont dit : « Oui. » Alors le Messager d’Allah (ﷺ) se leva et acheva la prière.

Comment

Le Livre de l'Oubli (Dans la Prière) - Sunan an-Nasa'i 1229

« Le Messager d'Allah (ﷺ) a oublié et a dit le taslim après deux rak'ahs. Dhul-Shimalain lui a dit : 'La prière a-t-elle été raccourcie ou as-tu oublié, ô Messager d'Allah (ﷺ) ?' Le Messager d'Allah (ﷺ) a dit : 'Dhul-Yadain dit-il la vérité ?' Ils ont dit : "Oui." Alors le Messager d'Allah (ﷺ) s'est levé et a complété la prière. »

Commentaire sur le Hadith

Cette narration démontre l'aspect humain du Prophète (ﷺ) et établit le principe juridique du sahw (oubli) dans la prière. Même le Messager d'Allah, bien que protégé des erreurs majeures, pouvait connaître de légers manques de concentration, montrant la miséricorde d'Allah envers l'oumma.

Le nom du compagnon apparaît différemment comme Dhul-Shimalain (possesseur de deux mains gauches) et Dhul-Yadain (possesseur de deux mains), que les savants concilient en se référant à la même personne avec différentes narrations de son surnom.

La question du Prophète "Dhul-Yadain dit-il la vérité ?" indique une vérification appropriée avant d'agir sur une correction, établissant que l'on peut accepter une correction dans la prière si l'on est certain de son exactitude.

L'achèvement de la prière après le taslim démontre la règle pour celui qui met fin à la prière par erreur prématurément : il doit se lever et compléter ce qui reste, puis effectuer la prosternation de l'oubli (sujud al-sahw) à la fin.

Règlements Juridiques Dérivés

L'oubli dans la prière ne l'invalide pas ; plutôt, des mesures correctives spécifiques sont prescrites.

Celui qui omet une partie de la prière involontairement doit la compléter et effectuer le sujud al-sahw.

La correction de l'imam est permise lorsqu'il y a certitude d'une erreur.

L'imam doit vérifier la correction avant d'agir dessus pour maintenir le décorum de la prière.