"Le Messager d’Allah (ﷺ) a prié Zuhr ou 'Asr et a dit le taslim après deux rak’ahs et est parti. Dhul-Shimalain bin 'Amr lui dit : « La prière a-t-elle été écourtée ou l’as-tu oubliée ? » Le Prophète (ﷺ) a dit : « Que dit Dhul-Yadain ? » Ils dirent : « Il dit la vérité, ô Messager d’Allah (ﷺ). Il les conduisit donc à prier les deux rak’ahs qu’il avait manquées.
Contexte et Signification du Hadith
Cette narration de Sunan an-Nasa'i 1230 dans Le Livre de l'Oubli (Dans la Prière) démontre la faillibilité humaine du Prophète dans la prière, fournissant des conseils cruciaux pour corriger les erreurs de prière.
L'interrogation respectueuse de Dhul-Shimalain illustre l'étiquette appropriée lors de la constatation d'une erreur de l'imam - s'adresser avec humilité plutôt qu'une accusation publique.
Commentaire des Savants
Les savants classiques notent que ce hadith établit l'obligation de compléter les rak'ahs manquées lorsque la prière est raccourcie involontairement.
L'imam Nawawi explique que la question du Prophète "Que dit Dhul-Yadain ?" montre que les dirigeants doivent vérifier les préoccupations avant d'agir, maintenant un culte ordonné.
Ibn Hajar al-Asqalani souligne que la confirmation des compagnons ("Il dit la vérité") démontre la responsabilité collective dans la préservation de la correction de la prière.
Règlements Juridiques Dérivés
Oublier des rak'ahs nécessite de faire les prosternations de l'oubli (sujud al-sahw) après l'achèvement.
La congrégation doit suivre l'imam pour compléter les parties manquées, comme établi par le Prophète les guidant dans les deux rak'ahs restantes.
Les savants s'accordent unanimement sur le fait que cet incident constitue la preuve principale pour corriger les omissions de prière par un achèvement immédiat plutôt qu'une répétition.