أَخْبَرَنَا مُحَمَّدُ بْنُ عَبْدِ اللَّهِ بْنِ عَبْدِ الْحَكَمِ، قَالَ حَدَّثَنَا شُعَيْبٌ، قَالَ أَنْبَأَنَا اللَّيْثُ، عَنْ عُقَيْلٍ، قَالَ حَدَّثَنِي ابْنُ شِهَابٍ، عَنْ سَعِيدٍ، وَأَبِي، سَلَمَةَ وَأَبِي بَكْرِ بْنِ عَبْدِ الرَّحْمَنِ وَابْنِ أَبِي حَثْمَةَ عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ، أَنَّهُ قَالَ لَمْ يَسْجُدْ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم يَوْمَئِذٍ قَبْلَ السَّلاَمِ وَلاَ بَعْدَهُ ‏.‏
Traduction
D’après Abou Houraïra,

Le Messager d’Allah (ﷺ) s’est prosterné deux fois après le salam le jour de Dhul-Yadain.

Comment

Le Livre de l'Oubli (Dans la Prière)

Sunan an-Nasa'i - Référence du Hadith : Sunan an-Nasa'i 1233

Texte du Hadith

« Le Messager d'Allah (ﷺ) s'est prosterné deux fois après le salam le jour de Dhul-Yadain. »

Contexte Historique

Cette narration se réfère à l'incident de Dhul-Yadain (l'homme aux deux longs bras) qui a interrogé le Prophète (ﷺ) sur le raccourcissement d'une prière. Le Prophète avait dirigé la prière avec seulement deux rak'ahs au lieu de quatre, et après en avoir été rappelé, il a complété la prière et a effectué deux prosternations d'oubli après le salam final.

Règle Juridique (Hukm)

Ce hadith établit que les prosternations d'oubli (sujud al-sahw) peuvent être effectuées après le salam lorsqu'on se souvient d'une omission après avoir terminé la prière. C'est l'un des moments valides pour effectuer ces prosternations correctives, parallèlement à leur exécution avant le salam.

Commentaire Savant

L'imam an-Nawawi explique que cet incident démontre la flexibilité dans le moment du sujud al-sahw. La majorité des savants estiment que les deux, avant et après le salam, sont valides, chacun étant approprié pour différents types d'oubli. L'action du Prophète ici montre son humilité et son engagement à perfectionner la prière, même lorsque l'erreur était involontaire.

Ibn Hajar al-Asqalani note que ce cas particulier impliquait un ajout à la prière (en effectuant des rak'ahs supplémentaires), ce qui explique pourquoi les prosternations ont été faites après le salam. La sagesse derrière cette règle tient compte de l'oubli humain tout en maintenant l'intégrité de la prière.