أَخْبَرَنَا مُحَمَّدُ بْنُ عَبْدِ اللَّهِ بْنِ عَبْدِ الْحَكَمِ، قَالَ حَدَّثَنَا شُعَيْبٌ، قَالَ أَنْبَأَنَا اللَّيْثُ، عَنْ عُقَيْلٍ، قَالَ حَدَّثَنِي ابْنُ شِهَابٍ، عَنْ سَعِيدٍ، وَأَبِي، سَلَمَةَ وَأَبِي بَكْرِ بْنِ عَبْدِ الرَّحْمَنِ وَابْنِ أَبِي حَثْمَةَ عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ، أَنَّهُ قَالَ لَمْ يَسْجُدْ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم يَوْمَئِذٍ قَبْلَ السَّلاَمِ وَلاَ بَعْدَهُ ‏.‏
Traduction
Il a été rapporté qu’Imran bin Husain a dit

« Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit le salam après trois rak’ahs de 'Asr, puis il est entré dans sa maison. Un homme du nom d’Al-Khibaq se leva et dit : « La prière a-t-elle été écourtée, ô Messager d’Allah ? » Il sortit en colère, traîna son vêtement supérieur et dit : « Est-ce qu’il dit la vérité ? » Ils ont dit : « Oui. » Alors il s’est levé et a prié cette rak’ah, puis il a dit le salam, puis s’est prosterné deux fois, puis il a dit le salam (à nouveau).

Comment

Texte du Hadith

« Le Messager d'Allah (ﷺ) a dit le salam après trois rak'ahs de 'Asr, puis il est entré dans sa maison. Un homme nommé Al-Khibaq s'est levé et a dit : 'La prière a-t-elle été raccourcie, ô Messager d'Allah ?' Il est sorti en colère, traînant son vêtement supérieur et a dit : 'Dit-il la vérité ?' Ils ont dit : 'Oui.' Alors il s'est levé et a prié cette rak'ah, puis il a dit le salam, puis s'est prosterné deux fois, puis il a dit le salam (à nouveau). »

Référence de la Source

Le Livre de l'Oubli (Dans la Prière)

Sunan an-Nasa'i

Sunan an-Nasa'i 1237

Commentaire Savant

Ce hadith démontre l'aspect humain de la prophétie et fournit des conseils cruciaux concernant l'oubli dans la prière. Le salam prématuré du Prophète après trois rak'ahs au lieu de quatre montre que même le Messager pouvait connaître un oubli dans la prière, réconfortant ainsi les musulmans ordinaires qui peuvent oublier.

La colère affichée par le Prophète (ﷺ) n'était pas dirigée vers le questionneur mais vers son propre oubli, reflétant son humilité et son méticulosité dans l'adoration. Son fait de traîner le vêtement indique sa hâte à corriger l'erreur, nous enseignant l'importance de rectifier rapidement les erreurs dans la prière.

La procédure corrective - compléter la rak'ah manquée, donner le salam, effectuer deux prosternations d'oubli (sujud al-sahw), puis donner le salam à nouveau - établit la méthode appropriée pour traiter les omissions dans les prières obligatoires. Cela démontre que la prière reste valide malgré de telles erreurs lorsqu'elles sont correctement corrigées.

Le courage d'Al-Khibaq à signaler l'erreur, et la vérification de son observation par la communauté, illustre la responsabilité collective dans le maintien d'un culte approprié et la permission de corriger même l'Imam lorsque cela est nécessaire.