أَخْبَرَنَا مُحَمَّدُ بْنُ رَافِعٍ، قَالَ حَدَّثَنَا يَحْيَى بْنُ آدَمَ، قَالَ حَدَّثَنَا مُفَضَّلٌ، - وَهُوَ ابْنُ مُهَلْهَلٍ - عَنْ مَنْصُورٍ، عَنْ إِبْرَاهِيمَ، عَنْ عَلْقَمَةَ، عَنْ عَبْدِ اللَّهِ، يَرْفَعُهُ إِلَى النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏"‏ إِذَا شَكَّ أَحَدُكُمْ فِي صَلاَتِهِ فَلْيَتَحَرَّ الَّذِي يَرَى أَنَّهُ الصَّوَابُ فَيُتِمَّهُ ثُمَّ - يَعْنِي - يَسْجُدُ سَجْدَتَيْنِ ‏"‏ ‏.‏ وَلَمْ أَفْهَمْ بَعْضَ حُرُوفِهِ كَمَا أَرَدْتُ ‏.‏
Traduction
Il a été rapporté que 'Abdullah a dit

« Quiconque n’est pas sûr de sa prière, qu’il estime ce qui est juste, puis qu’il se prosterne deux fois après avoir terminé sa prière, pendant qu’il est assis. »

Comment

Texte du Hadith et Référence

« Celui qui n'est pas sûr de sa prière, qu'il estime ce qui est correct, puis qu'il se prosterne deux fois après avoir terminé sa prière, tout en étant assis. »

Source : Sunan an-Nasa'i 1245 | Livre : Le Livre de l'Oubli (Dans la Prière)

Signification et Contexte

Ce hadith établit la règle pour la Prosternation de l'Oubli (Sujud al-Sahw). Il aborde la situation où un adorateur éprouve un doute pendant sa prière concernant le nombre de rak'ahs accomplies.

L'ordre d'« estimer ce qui est correct » signifie que la personne doit baser sa décision sur ce dont elle est plus certaine ou ce qui est le plus probable. Elle doit ensuite terminer la prière en se basant sur cette estimation.

Règle Juridique et Mise en Œuvre

Les deux prosternations mentionnées sont effectuées après le dernier Tashahhud et Tasleem (la salutation finale). Elles sont effectuées en position assise, en se prosternant deux fois, avec le Takbir (dire « Allahu Akbar ») pour chaque mouvement.

Entre ces deux prosternations, on s'assoit brièvement, comme dans un cycle de prière normal. Après la deuxième prosternation, le dernier Tashahhud et Tasleem sont donnés pour conclure la prière.

Commentaire des Savants

Les savants s'accordent à dire que cette prosternation compense les erreurs mineures ou les doutes dans la prière. C'est une miséricorde d'Allah, permettant à la prière d'être rectifiée et acceptée malgré l'erreur humaine.

Cette règle s'applique aux prières obligatoires et surérogatoires. La sagesse derrière son exécution à la fin est de sceller la prière par un acte d'humilité et de soumission, cherchant l'agrément d'Allah.