أَخْبَرَنَا مُحَمَّدُ بْنُ رَافِعٍ، قَالَ حَدَّثَنَا يَحْيَى بْنُ آدَمَ، قَالَ حَدَّثَنَا مُفَضَّلٌ، - وَهُوَ ابْنُ مُهَلْهَلٍ - عَنْ مَنْصُورٍ، عَنْ إِبْرَاهِيمَ، عَنْ عَلْقَمَةَ، عَنْ عَبْدِ اللَّهِ، يَرْفَعُهُ إِلَى النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏"‏ إِذَا شَكَّ أَحَدُكُمْ فِي صَلاَتِهِ فَلْيَتَحَرَّ الَّذِي يَرَى أَنَّهُ الصَّوَابُ فَيُتِمَّهُ ثُمَّ - يَعْنِي - يَسْجُدُ سَجْدَتَيْنِ ‏"‏ ‏.‏ وَلَمْ أَفْهَمْ بَعْضَ حُرُوفِهِ كَمَا أَرَدْتُ ‏.‏
Traduction
On a rapporté qu’Ibrahim a dit

« Ils avaient l’habitude de dire : « Si quelqu’un n’est pas sûr de ce qu’il estime être correct, alors prosternez-vous deux fois. »

Comment

Le Livre de l'Oubli (Dans la Prière)

Sunan an-Nasa'i 1247

Texte du Hadith

« Ils disaient : 'Si quelqu'un n'est pas sûr de ce qu'il estime être correct, alors qu'il se prosterne deux fois.' »

Commentaire

Cette narration des Compagnons établit le principe d'effectuer deux prosternations d'oubli (sajdatā al-sahw) lorsqu'un adorateur éprouve de l'incertitude dans la prière. Les savants expliquent que cela se réfère au doute sur le nombre de rak'ahs accomplies, où l'on ne peut déterminer avec certitude si l'on a terminé trois ou quatre unités, par exemple.

L'imam al-Nawawi déclare dans son commentaire que cette pratique est basée sur la tradition prophétique enseignant qu'en cas de doute, on doit s'appuyer sur ce qui est certain et compléter la prière en conséquence, puis effectuer deux prosternations avant le salām. Cela compense les déficiences potentielles et préserve la validité de la prière.

Les écoles hanafite et chaféite affirment cette règle, considérant ces prosternations obligatoires en cas de doute substantiel. La sagesse réside dans la rectification de la prière par cet acte prescrit d'humilité devant Allah, démontrant la compassion de la Charia en fournissant des solutions à la faillibilité humaine pendant l'adoration.