« Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Quiconque doute pendant sa prière, qu’il se prosterne deux fois après avoir dit le taslim ».
Texte et Référence du Hadith
« Le Messager d'Allah (ﷺ) a dit : 'Celui qui a un doute pendant sa prière, qu'il se prosterne deux fois après avoir dit le taslim' ».
Source : Sunan an-Nasa'i 1248 | Le Livre de l'Oubli (Dans la Prière)
Signification et Contexte
Ce hadith aborde la situation où un adorateur éprouve de l'incertitude (shakk) pendant la prière concernant le nombre de rak'ahs accomplies. Le Prophète (ﷺ) a prescrit les prosternations de l'oubli (sujud al-sahw) comme remède à de tels doutes qui surviennent dans la prière.
L'instruction d'effectuer ces prosternations « après le taslim » (la salutation conclusive) indique que c'est la méthode lorsque le doute survient et que l'adorateur ne peut déterminer avec certitude le nombre correct de rak'ahs accomplies.
Commentaire Savant
L'imam an-Nawawi explique que ce hadith établit l'une des situations nécessitant les prosternations de l'oubli - lorsqu'une personne est incertaine du nombre de rak'ahs dans la prière et ne peut parvenir à une détermination concluante.
Les savants différencient entre le doute léger (qui doit être ignoré) et le doute substantiel (qui nécessite une correction). Cette règle s'applique lorsque l'adorateur ne peut déterminer avec confiance s'il a accompli trois ou quatre rak'ahs, par exemple.
Les deux prosternations sont effectuées exactement comme les prosternations de prière régulières, avec le takbir en descendant et en se relevant, et les supplications habituelles. Elles servent à compenser les déficiences potentielles dans la prière dues à l'oubli.
Application Pratique
Si pendant votre prière vous devenez incertain d'avoir accompli trois ou quatre rak'ahs et ne pouvez déterminer le nombre correct avec confiance, vous devez terminer la prière en vous basant sur ce dont vous êtes plus certain (ou le nombre inférieur selon certains savants), dire le taslim, puis effectuer immédiatement deux prosternations de l'oubli.
Cette règle démontre la miséricorde et la praticité de la loi islamique, offrant un moyen simple de rectifier les erreurs commises en raison de l'oubli humain pendant l'adoration.