Le Messager d’Allah (ﷺ) a fait l’une des prières de l’après-midi avec cinq (rak’ahs), et il lui a été dit : « A-t-on ajouté quelque chose à la prière ? » Il m’a dit : « Pourquoi demandez-vous ? » Ils dirent : « Vous en avez prié cinq. » Il a dit : « Je ne suis qu’un homme, j’oublie comme vous oubliez, et je me souviens comme vous vous souvenez. » Puis il s’est prosterné deux fois puis a terminé sa prière.
Le Livre de l'Oubli (Dans la Prière) - Sunan an-Nasa'i 1259
Le Messager d'Allah (ﷺ) a accompli l'une des prières de l'après-midi avec cinq (rak'ahs), et on lui a dit : "Quelque chose a-t-il été ajouté à la prière ?" Il a dit : 'Pourquoi demandez-vous ?' Ils ont dit : 'Vous avez prié cinq.' Il a dit : 'Je ne suis qu'un humain, j'oublie comme vous oubliez, et je me souviens comme vous vous souvenez.' Puis il s'est prosterné deux fois puis a terminé sa prière.
Commentaire Savant
Ce hadith établit le principe de la faillibilité humaine dans la prière, même pour le Prophète (ﷺ). Sa déclaration "Je ne suis qu'un humain" démontre que l'oubli est inhérent à la nature humaine et non une déficience dans la prophétie.
L'enquête respectueuse des Compagnons montre l'étiquette appropriée lorsqu'on remarque une erreur apparente dans la prière - ils ont demandé indirectement plutôt que de corriger directement pendant la prière.
La réponse du Prophète enseigne l'humilité et reconnaît l'expérience humaine partagée. Sa correction immédiate par deux prosternations (sujud al-sahw) établit le remède pour les erreurs de prière dues à l'oubli.
Cet incident forme la base du principe juridique islamique de "prosternation de l'oubli" (sujud al-sahw), qui rectifie les omissions ou additions dans la prière effectuées involontairement.
Implications Légales
Lorsqu'un adorateur ajoute une rak'ah supplémentaire involontairement, il doit effectuer deux prosternations de l'oubli avant le tasleem (salutation terminant la prière).
La prière reste valide malgré l'erreur lorsqu'elle est corrigée avec sujud al-sahw, démontrant la miséricorde d'Allah en accommodant l'imperfection humaine.
Cette règle s'applique également aux prières en congrégation - si l'imam se trompe, toute la congrégation le suit en effectuant les prosternations de correction.