Muawiyah a écrit à Al-Mughirah bin Shu’bah en disant : « Raconte-moi quelque chose que tu as entendu du Messager d’Allah (ﷺ). » Il a dit : « Lorsque le Messager d’Allah (ﷺ) avait fini de prier, il disait : La Ilaha Illallah wahdahu la sharika lah, lahul-mulk wa lahul-hamd wa huwa 'ala kulli shay’in qadir. Allahumma la mani' lima a’taita wa la mu’tia lima mana’ta wa la yanfa’u dhal-jaddi minka al-jadd. (Il n’y a personne digne d’adoration en dehors d’Allah (ﷺ) seul sans partenaire ni associé. Il est la domination et à Lui soit toute louange, et Il est capable de tout. Ô Allah, on peut retenir ce que Tu as donné et nul ne peut donner ce que Tu as retenu, et aucune richesse ni fortune ne peuvent profiter à quiconque, car c’est de Toi que naissent toutes les richesses et toutes les fortunes.
Le Livre de l'Oubli (Dans la Prière)
Sunan an-Nasa'i - Référence du Hadith : Sunan an-Nasa'i 1341
Texte du Hadith
Muawiyah a écrit à Al-Mughirah bin Shu'bah en disant : « Dis-moi quelque chose que tu as entendu du Messager d'Allah (ﷺ). » Il a dit : « Lorsque le Messager d'Allah (ﷺ) terminait la prière, il disait : La Ilaha Illallah wahdahu la sharika lah, lahul-mulk wa lahul-hamd wa huwa 'ala kulli shay'in qadir. Allahumma la mani' lima a'taita wa la mu'tia lima mana'ta wa la yanfa'u dhal-jaddi minka al-jadd. »
Traduction
« Il n'y a de divinité digne d'adoration qu'Allah seul, sans associé ni partenaire. À Lui appartient la Souveraineté et à Lui toute louange, et Il est capable de toute chose. Ô Allah, nul ne peut retenir ce que Tu as donné et nul ne peut donner ce que Tu as retenu, et aucune richesse ou fortune ne peut profiter à quiconque car de Toi vient toute richesse et fortune. »
Commentaire Savant
Ce noble hadith établit la sunna de réciter des rappels spécifiques après avoir terminé la prière obligatoire. La première partie constitue la déclaration de l'unicité absolue d'Allah (tawhid), de Sa souveraineté et de Sa puissance - affirmant les principes fondamentaux de la foi.
La deuxième partie est une invocation profonde reconnaissant le contrôle complet d'Allah sur toutes les affaires. « La mani' lima a'taita » affirme que nul ne peut empêcher ce qu'Allah a décrété de donner, tandis que « la mu'tia lima mana'ta » confirme que nul ne peut accorder ce qu'Allah a retenu - une soumission totale au décret divin (qadar).
La phrase « la yanfa'u dhal-jaddi minka al-jadd » enseigne que les richesses et le statut mondains sont finalement sans valeur sans la faveur d'Allah, rappelant à l'adorateur que le véritable bénéfice ne vient que de la grâce d'Allah, et non des efforts humains seuls.
Ce rappel complet combine l'affirmation théologique avec la spiritualité pratique, assurant que l'adorateur conclut la prière avec une conscience appropriée de la majesté d'Allah et de sa propre dépendance envers Lui.