« Le Messager d’Allah (SAW) a dit : « Qu’Allah maudisse la femme qui pose des extensions de cheveux et la femme qui le fait. »
Le Livre de la Parure - Sunan an-Nasa'i 5097
« Le Messager d'Allah [SAW] a dit : 'Qu'Allah maudisse la femme qui fixe des extensions capillaires et la femme qui se les fait poser.' »
Commentaire sur l'Interdiction
Ce hadith de Sunan an-Nasa'i aborde la pratique de l'attachement de cheveux artificiels ou d'extensions capillaires, connue sous le nom de "wasl" en arabe. La formulation sévère - invoquant la malédiction d'Allah - indique la gravité de cette interdiction dans la loi islamique.
Les savants expliquent que cette interdiction sert plusieurs objectifs : préserver la création naturelle telle qu'Allah l'a conçue, prévenir la tromperie dans le mariage, éviter l'imitation des femmes immorales et maintenir la modestie dans la parure.
Interprétation Savante
Les savants classiques, y compris l'Imam an-Nawawi et Ibn Hajar al-Asqalani, ont classé cette interdiction parmi les péchés majeurs en raison de la malédiction explicite mentionnée. La malédiction s'applique aux deux parties - celle qui effectue l'attachement et celle qui le demande - soulignant la responsabilité partagée dans les actes pécheurs.
L'interdiction s'étend à toutes les formes d'attachement de cheveux artificiels, que ce soit en utilisant des cheveux humains, des matériaux synthétiques ou toute substance destinée à allonger ou épaissir artificiellement les cheveux naturels.
Exceptions et Règlements Connexes
Les savants font une exception pour la nécessité médicale, telle que la restauration capillaire après une maladie ou un traitement. Cependant, le simple embellissement cosmétique sans raison médicale valable reste interdit.
Cette décision fait partie d'une éthique islamique plus large concernant la parure personnelle qui met l'accent sur la modération, l'authenticité et l'évitement des pratiques qui altèrent fondamentalement la création d'Allah sans cause légitime.