أَخْبَرَنَا إِسْمَاعِيلُ بْنُ مَسْعُودٍ، قَالَ حَدَّثَنَا خَالِدٌ، عَنْ شُعْبَةَ، عَنِ الأَعْمَشِ، قَالَ سَمِعْتُ عَبْدَ اللَّهِ بْنَ مُرَّةَ، يُحَدِّثُ عَنِ الْحَارِثِ، عَنْ عَبْدِ اللَّهِ، قَالَ آكِلُ الرِّبَا وَمُوكِلُهُ وَكَاتِبُهُ إِذَا عَلِمُوا ذَلِكَ وَالْوَاشِمَةُ وَالْمَوْشُومَةُ لِلْحُسْنِ وَلاَوِي الصَّدَقَةِ وَالْمُرْتَدُّ أَعْرَابِيًّا بَعْدَ الْهِجْرَةِ مَلْعُونُونَ عَلَى لِسَانِ مُحَمَّدٍ صلى الله عليه وسلم يَوْمَ الْقِيَامَةِ ‏.‏
Traduction
C’est ce qui a été rapporté d’après Ibn 'Awn, d’après Ash-Sha’bi, d’après Al-Harith, qui a dit :

« Le Messager d’Allah (SAW) a maudit celui qui consomme Riba, celui qui le paie, celui qui l’écrit et celui qui en est témoin. la femme qui fait des tatouages et la femme qui le fait » - il a dit : « À moins que ce ne soit fait comme remède ; " il a dit : « Oui » - « l’homme qui a épousé une femme pour divorcer afin qu’elle puisse retourner à son premier mari et à l’homme (le premier mari) pour qui cela est fait ; et celui qui retient la Sadaqah (Zazak). Et il avait l’habitude d’interdire de gémir (dans le deuil), mais il n’a pas dit 'maudit'

Comment

Le Livre de la Parure - Sunan an-Nasa'i 5104

« Le Messager d'Allah [SAW] a maudit celui qui consomme la Riba, celui qui la paie, celui qui la consigne par écrit et celui qui en est témoin ; la femme qui fait des tatouages et la femme qui se les fait faire » - il a dit : « Sauf si c'est fait comme remède ; » il a dit : « Oui » - « l'homme qui épouse une femme afin de la divorcer pour qu'elle puisse retourner à son premier mari et l'homme (le premier mari) pour qui cela est fait ; et celui qui retient la Sadaqah (Zakah). Et il interdisait les lamentations (en deuil), mais il n'a pas dit 'maudit' »

Commentaire sur la Riba (Usure)

La malédiction du Prophète englobe tous les participants aux transactions usuraires : le preneur qui bénéficie d'un gain illicite, le donneur qui la facilite, le scribe qui la documente et les témoins qui la légitiment. Cette condamnation complète démontre que l'implication dans tout aspect de la Riba encourt le déplaisir divin.

Les savants expliquent que la Riba corrompt la société en remplaçant la coopération mutuelle par l'exploitation, créant une injustice économique et une décadence spirituelle. La sévérité de cette interdiction est soulignée par la malédiction explicite, indiquant la gravité de ce péché dans la loi islamique.

Commentaire sur les Tatouages et les Exceptions Permissibles

L'interdiction des tatouages découle de l'altération de la création d'Allah sans besoin légitime. Les savants classiques interprètent cela comme un changement de la forme naturelle qu'Allah a accordée aux êtres humains.

L'exception pour le traitement médical démontre l'approche équilibrée de l'Islam - ce qui est normalement interdit devient permis lorsqu'il est nécessaire pour la guérison. Ce principe s'applique à de nombreuses interdictions dans la jurisprudence islamique lorsqu'il existe une nécessité médicale authentique.

Commentaire sur le Mariage Trompeur (Hilat at-Tahlil)

Cela fait référence à la pratique où un homme épouse une femme divorcée avec l'intention préétablie de la divorcer afin qu'elle puisse retourner à son ancien mari. Les savants condamnent cela comme une circonvention trompeuse des lois islamiques du divorce.

La malédiction s'étend aux deux parties : le mari intermédiaire qui participe à cette tromperie et le mari original qui l'organise. Cette décision préserve la sainteté du mariage et empêche la manipulation des ordonnances divines.

Commentaire sur la Rétention de la Zakah et les Lamentations

Retenir l'aumône obligatoire (Zakah) lorsqu'elle est due est maudit car cela constitue une désobéissance au commandement d'Allah et prive les nécessiteux de leurs droits. La purification de la richesse et de la société par la Zakah est un pilier fondamental de l'Islam.

Bien que les lamentations en deuil soient fortement interdites, le Prophète n'a pas maudit les pratiquants, montrant une gradation dans le reproche. Le deuil excessif démontre un manque de patience et d'acceptation du décret divin, contredisant la conduite islamique appropriée pendant la calamité.