« Le Messager d’Allah (SAW) a maudit celui qui consomme Riba, celui qui le paie, celui qui en est témoin et celui qui l’écrit. la femme qui fait des tatouages et la femme qui les a fait ; et il interdit de se lamenter, mais il n’a pas dit que celui qui l’a fait est maudit.
Le Livre de la Parure - Sunan an-Nasa'i 5105
« Le Messager d'Allah [SAW] a maudit celui qui consomme la Riba, celui qui la paie, celui qui en est témoin et celui qui la consigne par écrit ; la femme qui fait des tatouages et la femme qui se les fait faire ; et a interdit les lamentations (en deuil), mais il n'a pas dit que son auteur est maudit. »
Commentaire sur l'Interdiction de la Riba
La malédiction complète sur tous les participants aux transactions usuraires démontre la gravité de ce péché dans la loi islamique. Le consommateur, le payeur, le témoin et le scribe sont tous également condamnés, indiquant que la facilitation du haram est elle-même haram.
Les savants expliquent que cette condamnation complète sert à éradiquer complètement le système de la riba de la société musulmane, ne laissant aucune place à la participation à aucun niveau.
Commentaire sur le Tatouage
L'interdiction des tatouages relève du principe général de préserver la création naturelle d'Allah. La femme qui effectue les tatouages et celle qui les reçoit sont toutes deux maudites, indiquant la responsabilité mutuelle dans cette altération de la création d'Allah.
Les savants classiques notent que cette interdiction s'applique aux marquages permanents qui changent la forme naturelle, car ils constituent un rejet de la création parfaite d'Allah.
Commentaire sur les Lamentations
La distinction dans la formulation concernant les lamentations est significative. Bien que le Prophète les ait interdites, il n'a pas prononcé de malédiction sur ses pratiquants, indiquant une différence de sévérité entre cela et les interdictions précédentes.
Les savants expliquent que les lamentations représentent un deuil excessif qui contredit la patience islamique et l'acceptation du décret divin, bien qu'elles n'atteignent pas le niveau des péchés majeurs comme la riba.