« J’ai entendu le Messager d’Allah maudire Al-Mutanammisat, les femmes qui ont les dents séparées, et les femmes qui se font tatouer, celles qui changent la création d’Allah, le Puissant et le Sublime. »
Le Livre de la Parure - Sunan an-Nasa'i 5107
« J'ai entendu le Messager d'Allah [SAW] maudire Al-Mutanammisat, les femmes qui ont les dents séparées, et les femmes qui se font tatouer, celles qui changent la création d'Allah, le Puissant et le Sublime. »
Commentaire sur Al-Mutanammisat
Al-Mutanammisat désigne les femmes qui s'épilent les poils du visage ou les sourcils pour s'embellir. La malédiction mentionnée indique l'interdiction sévère de telles pratiques car elles constituent une altération de la création d'Allah sans raison valable.
Les savants expliquent que cette interdiction s'applique à la fois à celle qui accomplit de tels actes et à celle qui les demande, car toutes deux participent au changement de la création naturelle d'Allah.
Commentaire sur la Séparation des Dents
Cela fait référence à la pratique de créer des espaces entre les dents à des fins d'embellissement, connue sous le nom de « tathleel ». Les savants précisent que cela est interdit car cela implique d'endommager inutilement des dents saines et d'altérer la création d'Allah.
L'exception est lorsque des travaux dentaires sont médicalement nécessaires pour traiter une maladie ou corriger de véritables difformités qui causent un préjudice.
Commentaire sur les Tatouages
Le tatouage consiste à insérer de l'encre de façon permanente sous la peau pour créer des dessins. L'interdiction est absolue car il modifie définitivement le corps et imite les pratiques de l'ignorance pré-islamique.
Les savants notent que la malédiction s'applique à la fois à l'artiste tatoueur et à la personne qui reçoit le tatouage, car tous deux coopèrent au péché.
Principe Théologique
La phrase conclusive « celles qui changent la création d'Allah » fournit le principe général : les musulmans doivent préserver la forme humaine naturelle telle que créée par Allah, à moins qu'il n'y ait une nécessité médicale réelle.
Ce hadith établit que les altérations cosmétiques motivées par la vanité et l'imitation de cultures corrompues sont interdites, tandis que les traitements pour des conditions médicales authentiques restent permis.