أَخْبَرَنَا عُبَيْدُ اللَّهِ بْنُ سَعِيدٍ، قَالَ حَدَّثَنَا يَحْيَى، عَنْ عُبَيْدِ اللَّهِ، عَنْ نَافِعٍ، عَنِ ابْنِ عُمَرَ، أَنَّ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم لَعَنَ الْوَاصِلَةَ ‏.‏
Traduction
D’après Ibn 'Umar,

Le Messager d’Allah (SAW) a maudit la femme qui appose des extensions de cheveux.

Comment

Le Livre de la Parure - Sunan an-Nasa'i 5249

« Le Messager d'Allah [SAW] a maudit la femme qui fixe des extensions capillaires. »

Commentaire sur l'Interdiction

Cette interdiction concerne la pratique connue sous le nom de "wasl" - attacher de faux cheveux ou des extensions à ses cheveux naturels. La gravité est indiquée par la malédiction (la'nah) du Prophète, montrant qu'il s'agit d'un péché majeur qui éloigne de la miséricorde d'Allah.

Les savants expliquent que cette interdiction découle de multiples préoccupations : la tromperie dans l'apparence, l'altération de la création d'Allah sans raison valable, et l'imitation des femmes mécréantes qui pratiquaient de telles parures.

Exceptions et Distinctions Savantes

La majorité des savants font une exception pour une femme mariée cherchant à s'embellir pour son mari, à condition qu'il n'y ait pas de tromperie et que le mari en soit conscient.

Certains juristes distinguent entre les attachements temporaires (interdits) et les intégrations permanentes comme les perruques pour nécessité médicale (permises sous conditions).

Sagesse Spirituelle derrière la Règle

Cette règle préserve la création naturelle et empêche la tromperie qui découle des améliorations artificielles. Elle enseigne la satisfaction avec le décret d'Allah concernant son apparence.

L'interdiction sert également à distinguer les femmes musulmanes dans leurs pratiques de parure de celles des autres nations, préservant l'identité et les valeurs islamiques.