Le discours de rasoolullah

باب كيف كان كلام رسول الله صلى الله عليه وسلم

'Aïcha dit (qu’Allah le Très-Haut l’agrée)

« Le Messager d’Allah (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix) ne parlerait pas encore et encore comme vous le faites. Au contraire, il s’arrêtait périodiquement, afin que ceux qui étaient assis avec lui se souviennent de ce qu’il disait.

Anas ibn Malik a dit

« Le Messager d’Allah (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix) avait l’habitude de répéter chaque expression trois fois afin de se faire comprendre. »

Al-Hasan ibn 'Ali a dit (qu’Allah le Très-Haut soit satisfait de lui et de son père)

« J’ai dit à mon oncle maternel, Hind ibn Abi Hala, qui était doué pour décrire les gens : « Décris-moi la manière de parler du Messager d’Allah (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix) ! » Il a dit : « Le Messager d’Allah (qu’Allah le bénisse et lui donne la paix) était constamment compatissant avec les chagrins, persévérant dans la pensée, n’ayant pas de repos, prolongé dans le silence. Il ne parlait pas inutilement. Il introduisait et concluait son discours par : « Bismillahi ta’ala [Au nom d’Allah, Exalté soit-Il] ! » Il parlait en utilisant des mots simples porteurs de nombreuses significations profondes [bi-jawami’i 'l-kalim]. Son discours était concis, ni excessif ni abrégé. Ce n’était ni grossier ni méprisable. Il exaltait une bénédiction, aussi petite soit-elle, et il ne trouvait à redire à aucun aspect de celle-ci. Il n’a ni condamné ni loué ceux qui aimaient manger et boire, et il ne serait pas irrité par ce monde. Si la vérité était dépassée, il serait si furieux qu’il ne pourrait rien faire d’autre que de réparer le tort. Il ne se mettrait pas en colère pour lui-même ou ne prendrait pas sa propre défense. Quand il faisait signe, il faisait signe de toute la paume de sa main, et quand il était étonné, il la retournait, et quand il parlait, il faisait un geste avec ses mains, et plaçait sa paume droite sur la base de son pouce gauche. Quand il était en colère, il se détournait et détournait le visage, et quand il était heureux, il baissait le regard. La plupart de ses rires se présentaient sous la forme d’un sourire qui révélait des dents aussi blanches que des grêlons.