حَدَّثَنَا هَارُونُ بْنُ إِسْحَاقَ الْهَمْدَانِيُّ، حَدَّثَنَا عَبْدَةُ، عَنْ هِشَامِ بْنِ عُرْوَةَ، عَنْ أَبِيهِ، عَنْ عَائِشَةَ، قَالَتْ إِنْ كُنَّا آلَ مُحَمَّدٍ نَمْكُثُ شَهْرًا مَا نَسْتَوْقِدُ بِنَارٍ إِنْ هُوَ إِلاَّ الْمَاءُ وَالتَّمْرُ ‏.‏ قَالَ هَذَا حَدِيثٌ صَحِيحٌ ‏.‏
Traduction
Muhammad bin Ka’b Al-Qurazi a dit

« Quelqu’un m’a raconté qu’il a entendu 'ali bin abi Talib dire : 'Je suis sorti par une froide journée de la maison du Messager d’Allah (s.a.w). J’avais pris une peau bronzée, je l’ai déchirée au milieu, et je l’ai sortie sur mon cou, et j’ai enveloppé ma section médiane, en l’attachant avec une feuille de palmier. J’avais très faim, et s’il y avait eu de la nourriture dans la maison du Messager d’Allah (s.a.w), j’en aurais mangé une partie. Je suis allé à la recherche de quelque chose. Je suis passé devant un Juif sur sa propriété qui tirait de l’eau (d’un puits) avec une poulie. Je l’ai regardé depuis une brèche dans la clôture. Il a dit : « Qu’est-ce qui ne va pas chez toi Ô Arabe1 Veux-tu avoir une date pour chaque seau ? » J’ai dit : « Oui. Ouvrez la porte pour que je puisse entrer. Il a ouvert la porte, je suis entré et il m’a donné son seau. Ensuite, pour chaque seau que je sortais, il me donnait une date, jusqu’à ce que cela me suffise. J’ai posé son seau et j’ai dit : « Je pense que j’ai assez mangé » puis j’ai pris de l’eau pour la boire. Puis je suis venu à la mosquée et j’y ai trouvé le Messager d’Allah (s.a.w).