حَدَّثَنَا عَبْدُ بْنُ حُمَيْدٍ، وَعَبَّاسُ بْنُ مُحَمَّدٍ الدُّورِيُّ، قَالاَ حَدَّثَنَا عَبْدُ اللَّهِ بْنُ يَزِيدَ الْمُقْرِئُ، حَدَّثَنَا سَعِيدُ بْنُ أَبِي أَيُّوبَ، حَدَّثَنِي أَبُو مَرْحُومٍ عَبْدُ الرَّحِيمِ بْنُ مَيْمُونٍ، عَنْ سَهْلِ بْنِ مُعَاذِ بْنِ أَنَسٍ، عَنْ أَبِيهِ، أَنَّ النَّبِيَّ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏"‏ مَنْ كَظَمَ غَيْظًا وَهُوَ يَقْدِرُ عَلَى أَنْ يُنَفِّذَهُ دَعَاهُ اللَّهُ عَلَى رُءُوسِ الْخَلاَئِقِ يَوْمَ الْقِيَامَةِ حَتَّى يُخَيِّرَهُ فِي أَىِّ الْحُورِ شَاءَ ‏"‏ ‏.‏ قَالَ هَذَا حَدِيثٌ حَسَنٌ غَرِيبٌ ‏.‏
Traduction
Ibn 'Umar a dit :

« J’ai entendu le Prophète (s.a.w) raconter un hadith, pas seulement une ou deux fois, même sept fois, mais je l’ai entendu le dire plus que cela. Je l’ai entendu dire : « Il y avait parmi les enfants d’Israël un homme appelé Al-Kifl qui ne s’est pas retenu de commettre des péchés. Une femme est venue à lui et il lui a donné soixante dinars pour qu’il puisse dormir avec elle. Quand il s’est assis d’elle, comme un homme s’assied d’une femme, elle s’est mise à trembler et à pleurer, alors il a dit : « Pourquoi pleures-tu, ai-je fait quelque chose pour te faire du mal ? » Elle a répondu : « Non. Mais c’est à cause de ce que j’ai fait, je ne l’ai fait que par besoin. Il a dit : « Tu as fait cela sans l’avoir fait auparavant, alors laisse-moi, et il (l’argent) est pour toi. » Et puis il dit : « Par Allah ! Je ne désobéirai jamais à Allah après cela. Il mourut pendant la nuit et le matin arriva avec : « Allah a pardonné à Al-Kifl » écrit sur sa porte. D’autres chaînes rapportent des récits similaires.