Une femme est venue voir le Messager d'Allah et lui a dit : « Je me présente à toi (pour le mariage). » Elle est donc restée debout longtemps. Puis un homme a dit : « Ô Messager d'Allah ! Épouse-la moi si tu n'as pas besoin d'elle. » Alors il a dit : « As-tu quelque chose à lui donner en dot ? » Il a dit : « Je n'ai rien d'autre que cet Izar. » Le Messager d'Allah a donc dit : « Si tu lui donnes ton izar, tu n'auras pas d'izar, alors cherche quelque chose. » Il a déclaré : « Je n'ai rien trouvé. » Il a dit : « Cherchez quelque chose, même s'il ne s'agit que d'un anneau de fer. » Il a dit : Il a donc cherché mais il n'a rien trouvé. Le Messager d'Allah a dit : « Avez-vous un Coran (mémorisé) ? » Il a répondu : « Oui. Cette sourate et cette sourate. » Et il a nommé la sourate. Alors le Messager d'Allah a dit : « Je te la marie pour ce que tu as (mémorisé) du Coran. »
Commentaire du Hadith : Le Mariage pour la Mémorisation du Coran
Cette narration de Jami' at-Tirmidhi (Hadith 1114) démontre la flexibilité et la sagesse de la législation islamique sur le mariage, montrant que la dot (mahr) n'a pas besoin d'être une richesse matérielle mais peut avoir une valeur spirituelle.
La Sagesse derrière la Décision Prophétique
Le refus initial du Prophète de la tunique de l'homme comme dot montre son souci pour sa dignité - un homme sans son izar (vêtement inférieur) serait laissé dans un état indigne, ainsi le Prophète l'a guidé vers des alternatives.
L'acceptation de la mémorisation du Coran comme dot élève le statut de la connaissance religieuse et démontre que les dons spirituels ont une immense valeur en Islam, surpassant parfois les possessions matérielles.
Perspectives Savantes sur la Dot
Les savants classiques notent que ce hadith établit la permission des dots non matérielles, y compris l'enseignement du Coran, l'instruction religieuse ou toute connaissance bénéfique qui a de la valeur.
L'exigence minimale pour une dot valide est qu'elle ait une valeur reconnaissable (mal), et la connaissance du Coran remplit certainement cette condition selon le consensus savant.
Implications et Conditions Légales
Cette décision s'applique spécifiquement à ce que le mari peut offrir, et non à ce que la femme doit accepter. Le consentement de la femme reste essentiel pour la validité du mariage.
La mémorisation doit être suffisamment substantielle pour constituer une valeur significative - pas seulement quelques versets - comme indiqué par l'homme spécifiant les sourates particulières qu'il avait mémorisées.