حَدَّثَنَا سُلَيْمَانُ بْنُ دَاوُدَ، وَمُحَمَّدُ بْنُ عِيسَى، - فِي آخَرِينَ - قَالُوا حَدَّثَنَا حَمَّادٌ، - يَعْنِي ابْنَ زَيْدٍ - عَنْ أَيُّوبَ، عَنْ نَافِعٍ، عَنِ ابْنِ عُمَرَ، قَالَ قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏"‏ كُلُّ مُسْكِرٍ خَمْرٌ وَكُلُّ مُسْكِرٍ حَرَامٌ وَمَنْ مَاتَ وَهُوَ يَشْرَبُ الْخَمْرَ يُدْمِنُهَا لَمْ يَشْرَبْهَا فِي الآخِرَةِ ‏"‏ ‏.‏
Traduction
Rapporté par Abdullah ibn Amr ibn al-'As

Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a interdit le vin (khamr), le jeu de hasard (maysir), le tambour (kubah) et le vin de millet (ghubayrah), en disant : Toute substance enivrante est interdite.

Abou Dawud a dit : Ibn Sallam Abou 'Ubaid a dit : « La choubaïrah était une liqueur enivrante à base de millet. Ce vin a été élaboré par les Abyssins

Comment

Texte et Contexte du Hadith

Le Prophète (ﷺ) a interdit le vin (khamr), le jeu de hasard (maysir), le tambour (kubah), et le vin fait de millet (ghubayrah), en disant : Toute substance intoxicante est interdite.

Abu Dawud a dit : Ibn Sallam Abu 'Ubaid a dit : Ghubairah était une liqueur intoxicante faite de millet. Ce vin était fabriqué par les Abyssiniens.

Commentaire Savant sur les Interdictions

L'interdiction globale englobe toutes les substances intoxicantes, quelle que soit leur source. Khamr se réfère spécifiquement au vin de raisin, tandis que la mention de ghubayrah étend la règle à d'autres substances.

Maysir (jeu d'argent) est interdit en raison de sa consommation de richesse de manière trompeuse et de la création d'inimitié. Le tambour (kubah) représente les instruments de musique qui accompagnent les rassemblements pécheurs.

Le principe « toute substance intoxicante est interdite » établit que toute substance provoquant l'ivresse, quelle que soit sa forme ou son nom, tombe sous l'interdiction du khamr.

Implications Légales et Sagesse

Ce hadith forme la base de l'interdiction de toutes les substances intoxicantes dans la loi islamique. Les savants déduisent que tout ce qui enivre en grande quantité est interdit même en petites quantités.

La sagesse derrière ces interdictions comprend la préservation de l'intellect, la protection des biens, le maintien de l'ordre social et la prévention des activités qui mènent à des péchés plus graves.

Le regroupement de ces interdictions indique leur nature interconnectée dans la corruption de la moralité individuelle et de l'harmonie sociale.