Une juive avait l’habitude d’insulter le Prophète (ﷺ) et de le dénigrer. Un homme l’a étranglée jusqu’à ce qu’elle meure. Le Messager d’Allah (ﷺ) a déclaré qu’aucune récompense n’était payable pour son sang.
Texte et Contexte du Hadith
Une Juive avait l'habitude d'insulter le Prophète (ﷺ) et de le dénigrer. Un homme l'a étranglée jusqu'à ce qu'elle meure. Le Messager d'Allah (ﷺ) a déclaré qu'aucune compensation n'était payable pour son sang.
Cette narration de Sunan Abi Dawud 4362 traite de la décision légale concernant celui qui insulte le Prophète Muhammad (ﷺ). L'incident s'est produit pendant la période de Médine lorsque l'État islamique a été établi.
Analyse Juridique (Fiqh)
La décision démontre qu'insulter le Prophète (ﷺ) constitue un crime capital en droit islamique. Les savants classiques considèrent cela parmi les hudud (peines prescrites) pour lesquelles aucune compensation financière (diyah) n'est due.
L'action du coupable, bien qu'extrajudiciaire, a été validée par la décision du Prophète. Cela indique la gravité du crime et établit que les autorités compétentes peuvent exécuter de tels délinquants sans responsabilité.
Commentaire des Savants
L'imam al-Nawawi déclare : "Quiconque insulte le Prophète (ﷺ), qu'il soit musulman ou dhimmi (non-musulman protégé), est tué selon le consensus." L'absence de compensation financière souligne que cette infraction dépasse l'homicide ordinaire.
Ibn Taymiyyah explique : "La protection de l'honneur du Prophète est parmi les plus grandes obligations, surpassant la protection de son propre honneur ou de sa vie." La décision préserve la sainteté de la prophétie.
Principes Jurisprudentiels
Ce hadith établit que sabb al-rasul (insulter le Messager) annule le pacte de protection d'une personne si elle est un dhimmi.
La décision s'applique indépendamment de la religion du délinquant, bien que la mise en œuvre nécessite une autorité judiciaire islamique. Les savants modernes soulignent que les individus ne peuvent pas prendre de telles affaires en main sans procédure légale appropriée.