Je travaillais sur le marché. Une femme est décédée en portant un enfant. Les gens se sont précipités vers elle, et moi aussi je me suis précipité avec eux.
Je suis alors allé voir le Prophète (ﷺ) alors qu’il demandait : « Qui est le père de cet enfant qui est avec toi ? Elle garda le silence.
Un jeune homme à ses côtés lui dit : « Je suis son père, Messager d’Allah ! »
Il se tourna alors vers elle et lui demanda : Qui est le père de cet enfant avec toi ?
Le jeune homme dit : « Je suis son père, le Messager d’Allah ! » Le Messager d’Allah (ﷺ) regarda alors certains de ceux qui étaient autour de lui et leur posa des questions à son sujet. Ils dirent : "Nous ne savons que du bien.
Le Prophète (ﷺ) lui dit : « Es-tu marié ? Il a dit : Oui. Il donna donc des ordres à son sujet, et il fut lapidé à mort.
Il (le narrateur) a dit : « Nous l’avons fait sortir, lui avons creusé une fosse et l’avons mis dedans. Nous lui avons ensuite jeté des pierres jusqu’à ce qu’il meure. Un homme est alors venu demander des nouvelles de l’homme qui avait été lapidé.
Nous l’amenâmes vers le Prophète (ﷺ) et lui dîmes : « Cet homme est venu s’enquérir de l’homme méchant.
Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Il est plus agréable que le parfum du musc aux yeux d’Allah. L’homme était son père. Ensuite, nous l’avons aidé à le laver, à le voiler et à l’enterrer. (Le narrateur a dit :) Je ne sais pas s’il a dit ou non « en priant pour lui ». C’est la tradition de l’Abdah, et c’est plus exact.
Commentaire du Hadith : Sunan Abi Dawud 4435
Cette narration du chapitre "Peines Prescrites (Kitab Al-Hudud)" dans Sunan Abi Dawud démontre la mise en œuvre correcte de la procédure légale islamique concernant la peine capitale pour les relations sexuelles illicites (zina).
Analyse de la Procédure Légale
L'interrogatoire méticuleux du Prophète établit l'exigence classique de la confession (iqrar) pour mettre en œuvre les peines hudud lorsqu'il n'y a pas de témoins. Il a interrogé la femme à deux reprises et a vérifié la confession de l'homme par plusieurs moyens.
L'enquête du Prophète sur le statut marital de l'homme était cruciale, car la lapidation (rajm) ne s'applique qu'aux personnes mariées (muhsan), tandis que les fornicateurs non mariés reçoivent une punition différente.
Perspectives Savantes
Les savants classiques notent que la confession volontaire de l'homme, malgré l'opportunité de garder le silence, démontre le pouvoir du repentir. Son acceptation de la punition divine a purifié son péché, le rendant "plus agréable que le musc" à Allah.
L'assistance des compagnons pour laver, ensevelir et enterrer l'homme exécuté montre que les peines islamiques ne visent pas à dégrader les individus mais à accomplir la justice divine tout en maintenant la dignité humaine.
Principes Juridiques
Ce hadith établit que les peines hudud exigent des normes de preuve strictes - soit quatre témoins oculaires, soit une confession volontaire sans coercition. La vérification par le Prophète du caractère et du statut marital de l'homme empêche une application erronée.
La narration illustre également le principe islamique selon lequel l'acceptation de la punition légale expie les péchés, transformant le statut spirituel du délinquant devant Allah tout en maintenant la justice sociétale.