Un homme a commis la fornication avec une femme. Le Messager d’Allah (ﷺ) a donc ordonné à son sujet et la punition prescrite de flagellation lui a été infligée. Il a alors été informé qu’il était marié. Il ordonna donc à son sujet et il fut lapidé à mort.
Abou Dawud a dit : « Cette tradition a été transmise par Mohammed b. Bakr al-Barsani d’Ibn Juraij est une déclaration de Jabir, et Abu 'Asim l’a transmise d’Ibn Juraid de manière similaire à celle d’Ibn Wahb. Il n’a pas mentionné le Prophète (ﷺ). Mais il dit : « Un homme a commis la fornication, mais il ne savait pas qu’il était marié ; Il a donc été fouetté. On sut alors qu’il était marié, il fut donc lapidé à mort.
Texte et Contexte du Hadith
Un homme a commis la fornication avec une femme. Ainsi, le Messager d'Allah (ﷺ) a ordonné à son sujet et la punition prescrite de flagellation lui a été infligée. Il a ensuite été informé qu'il était marié. Alors, il a commandé à son sujet et il a été lapidé à mort.
Abu Dawud a dit : Cette tradition a été transmise par Muhammad b. Bakr al-Barsani d'Ibn Juraij comme une déclaration de Jabir, et Abu 'Asim l'a transmise d'Ibn Juraid de manière similaire à celle d'Ibn Wahb. Il n'a pas mentionné le Prophète (ﷺ). Mais il a dit : Un homme a commis la fornication, mais ne savait pas qu'il était marié ; ainsi, il a été flagellé. Il a ensuite été connu qu'il était marié, donc il a été lapidé à mort.
Règlements Légaux et Principes Jurisprudentiels
Ce hadith établit la distinction cruciale entre les punitions pour les fornicateurs non mariés (flagellation) et les fornicateurs mariés (lapidation). La punition initiale a été appliquée sur la base de preuves apparentes, même si incomplètes. Lorsque de nouvelles preuves émergent, les jugements doivent être révisés en conséquence. Le principe de "la certitude n'est pas annulée par le doute" s'applique ici - la décision initiale est restée jusqu'à ce qu'une preuve définitive du mariage émerge.
Les savants déduisent que les décisions légales doivent être basées sur les preuves disponibles, même si incomplètes. Lorsque de nouvelles preuves émergent, les jugements doivent être révisés en conséquence. Le principe de "la certitude n'est pas annulée par le doute" s'applique ici - la décision initiale est restée jusqu'à ce qu'une preuve définitive du mariage émerge.
Commentaire Savant
L'imam al-Nawawi explique que cela démontre la nécessité d'établir toutes les conditions légales avant d'appliquer les peines hudud. Le statut matrimonial de l'homme était un prérequis pour la lapidation, qui n'était pas initialement connu des autorités.
Ibn Qudamah note que ce cas montre la sagesse de la justice islamique - les punitions ne sont pas appliquées hâtivement mais seulement après une vérification approfondie de toutes les conditions. L'application graduelle reflète la préoccupation de la Sharia pour la justice plutôt que pour une punition rapide.
Al-Qurtubi souligne que ce hadith prouve la nature complémentaire des punitions de flagellation et de lapidation - elles ne sont pas des alternatives mais s'appliquent à différentes catégories de délinquants en fonction du statut matrimonial.
Analyse de la Transmission
La documentation minutieuse d'Abu Dawud de multiples chaînes de transmission démontre une érudition rigoureuse. Les variations entre les narrations montrent comment les savants ont évalué différentes versions tout en préservant le noyau du jugement légal.
La mention de différents transmetteurs (Muhammad b. Bakr, Ibn Juraij, Abu 'Asim) reflète la science de la critique du hadith où les savants comparent les narrations pour vérifier l'authenticité et comprendre les différences subtiles dans la formulation.