Le Prophète (ﷺ) a dit : S’il est ivre, fouettez-le ; de nouveau, s’il est ivre, fouettez-le ; De nouveau, s’il est en état d’ébriété, fouettez-le s’il recommence une quatrième fois, tuez-le.
Abou Dawoud a dit : « Et il y a une tradition similaire d’Omar ibn AbuSalamah, de son père, sur l’autorité d’AbuHourayrah, du Prophète (ﷺ) : S’il boit du vin, fouettez-le s’il le fait à nouveau, une quatrième fois, tuez-le.
Abou Dawoud a dit : « Et il y a une tradition similaire de Souhaïl d’Abou Salih sur l’autorité d’Abou Hurairah, du Prophète (ﷺ) : S’ils boivent une quatrième fois, tuez-les. Et il y a une tradition similaire d’Ibn Abi Nu’m sur l’autorité d’Ibn 'Umar du Prophète (ﷺ). Il existe également une tradition similaire de 'Abd Allah b. 'Amr du Prophète (ﷺ), et de Sharid du Prophète (ﷺ). Et dans la tradition d’al-Jadli de Mu’awiyah, le Prophète (ﷺ) a dit : S’il le fait à nouveau une troisième ou une quatrième fois, tuez-le.
Peines Prescrites (Kitab Al-Hudud) - Sunan Abi Dawud 4484
Le Prophète (ﷺ) a dit : S'il est ivre, fouettez-le ; encore s'il est ivre, fouettez-le ; encore s'il est ivre, fouettez-le ; s'il le fait une quatrième fois, tuez-le.
Commentaire Savant
Ce hadith établit les conséquences graves de l'intoxication persistante. Les trois premières infractions justifient une peine corporelle (fouet), démontrant l'approche graduelle de l'islam pour la réforme. La quatrième infraction, cependant, entraîne la peine capitale, indiquant la gravité de la désobéissance et de la corruption persistantes.
Les savants classiques interprètent cela comme s'appliquant aux ivrognes habituels qui refusent la réhabilitation. La punition sert à la fois de dissuasion individuelle et de protection sociétale. Cependant, la plupart des juristes soulignent que l'exécution nécessite des infractions répétées après de multiples occasions de repentir.
Les multiples chaînes de transmission (Abu Hurayrah, Ibn Umar, Abdullah ibn Amr, etc.) renforcent l'authenticité de cette règle, bien que le consensus juridique ultérieur ait généralement remplacé la peine capitale par l'emprisonnement à vie pour la quatrième infraction, en tenant compte des circonstances changeantes.
Notes de Transmission
Abu Dawud note des traditions similaires d'Umar ibn Abu Salamah, Suhail, Ibn Abi Nu'm, Abdullah ibn Amr et Sharid - tous rapportant la peine capitale à la quatrième fois. La transmission d'al-Jadli mentionne "troisième ou quatrième fois", montrant une légère variation dans les narrations.