Huzzal avait ordonné à Ma’iz d’aller voir le prophète (ﷺ) et de lui dire (qu’il avait commis l’adultère).
Contexte et Narration du Hadith
Cette narration de Sunan Abi Dawud 4378 décrit comment Huzzal a ordonné à Ma'iz ibn Malik d'approcher le Prophète Muhammad (ﷺ) et de confesser son péché d'adultère. Cet incident constitue le cas fondateur dans la jurisprudence islamique concernant l'application des peines prescrites (hudud) pour les rapports sexuels illicites.
Commentaire Savant sur l'Incident
Les savants classiques expliquent que l'instruction de Huzzal démontre l'importance d'un repentir sincère par la confession. Les compagnons comprenaient que la vraie tawbah (repentir) nécessite de reconnaître son péché devant l'autorité légitime.
L'Imam al-Nawawi commente que ce cas établit le principe que les peines hudud peuvent être levées si le pécheur se repent avant d'être appréhendé, mais une fois que la confession est faite devant le souverain, la peine doit être mise en œuvre pour purifier le pécheur et établir les limites divines.
Principes Juridiques Dérivés
Cet incident établit plusieurs principes clés dans Kitab Al-Hudud : la confession volontaire constitue une preuve valide pour mettre en œuvre les peines hadd, l'exigence d'une confession répétée pour assurer la certitude, et que la responsabilité de l'État islamique est d'établir les limites d'Allah une fois que des preuves appropriées sont présentées.
Les savants soulignent que la sagesse principale derrière cette punition est à la fois la purification pour le pécheur et la protection du tissu moral de la société, servant de dissuasion tout en permettant un repentir sincère avant l'appréhension.