حَدَّثَنَا مُوسَى بْنُ إِسْمَاعِيلَ، حَدَّثَنَا حَمَّادٌ، ح وَحَدَّثَنَا مُسَدَّدٌ، حَدَّثَنَا يَحْيَى، عَنْ حَمَّادِ بْنِ سَلَمَةَ، عَنْ حَكِيمٍ الأَثْرَمِ، عَنْ أَبِي تَمِيمَةَ، عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ، أَنَّ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏"‏ مَنْ أَتَى كَاهِنًا ‏"‏ ‏.‏ قَالَ مُوسَى فِي حَدِيثِهِ ‏"‏ فَصَدَّقَهُ بِمَا يَقُولُ ‏"‏ ‏.‏ ثُمَّ اتَّفَقَا ‏"‏ أَوْ أَتَى امْرَأَةً ‏"‏ ‏.‏ قَالَ مُسَدَّدٌ ‏"‏ امْرَأَتَهُ حَائِضًا أَوْ أَتَى امْرَأَةً ‏"‏ ‏.‏ قَالَ مُسَدَّدٌ ‏"‏ امْرَأَتَهُ فِي دُبُرِهَا فَقَدْ بَرِئَ مِمَّا أَنْزَلَ اللَّهُ عَلَى مُحَمَّدٍ ‏"‏ ‏.‏
Traduction
Rapporté par AbuHurayrah

Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit : « Si quelqu’un a recours à un devin et croit en ce qu’il dit (selon) la version de Moïse), ou a des rapports sexuels avec sa femme (selon la version convenue) lorsqu’elle a ses règles, ou a des rapports sexuels avec sa femme par l’anus, il n’a rien à voir avec ce qui a été envoyé à Mohammed (صلى الله عليه وسلم) - selon la version de Moussaddad.

Comment

Analyse du Texte du Hadith

Cette narration de Sunan Abi Dawud 3904 contient des avertissements profonds contre trois péchés majeurs qui rompent la connexion d'une personne avec la guidance révélée au Prophète Muhammad ﷺ.

Commentaire Savant sur la Divination

Consulter des devins (kahin) constitue du shirk (polythéisme) car cela attribue la connaissance de l'invisible à autre qu'Allah. Les savants expliquent que le simple fait de consulter un devin est interdit, mais croire à leurs affirmations constitue une mécréance plus grande.

Ibn al-Qayyim déclare : « Celui qui va chez un devin et l'interroge voit sa prière rejetée pendant quarante jours. » Cela démontre la gravité de chercher la connaissance à partir de sources illicites.

Interdiction des Rapports Menstruels

L'interdiction des rapports pendant les menstrues est établie dans le Coran (2:222). Les savants soulignent que cette interdiction protège la santé des femmes et maintient la pureté dans les relations conjugales.

Al-Nawawi commente : « Cette interdiction est basée sur le préjudice qu'elle cause aux deux époux et la violation de la sainteté des relations conjugales prescrite par la loi islamique. »

Condamnation des Rapports Anaux

Cette pratique est strictement interdite en Islam, car elle viole le but naturel des relations conjugales et ressemble au comportement du peuple de Lut (Lot).

Ibn Kathir explique : « Cet acte fait partie des péchés majeurs et constitue une désobéissance à Allah et à Son Messager, nécessitant un repentir sincère. »

Conséquences Spirituelles

La phrase « n'a rien à voir avec ce qui a été révélé à Muhammad » indique que ces péchés éloignent une personne de la guidance de l'Islam.

Al-Qurtubi déclare : « Cette formulation sévère démontre que de telles actions contredisent l'essence même des enseignements islamiques et exigent un repentir immédiat et un retour aux commandements d'Allah. »