Abu Salamah a rapporté sur l’autorité de Fatimah, fille de Qais, qu’Abu 'Amr bin Hafs Al Makhzumi a divorcé d’elle trois fois. Il a ensuite raconté le reste de la tradition. Il a ensuite mentionné Khalid bin Walid et a dit que le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit : « Il n’y a pas d’entretien et de demeure pour elle. » Cette version a « L’Apôtre d’Allah (صلى الله عليه وسلم) lui a envoyé un message « Ne lui donne pas son consentement au mariage sans ma permission. »
Texte et Contexte du Hadith
Cette narration de Sunan Abi Dawud 2286 concerne Fatimah bint Qais, qui a été irrévocablement divorcée (trois prononciations) par son mari Abu 'Amr bin Hafs. Le Prophète (ﷺ) a statué qu'elle n'avait droit ni à l'entretien ni au logement pendant sa période d'attente ('iddah).
Commentaire Classique : La Règle sur l'Entretien
Les savants expliquent que cette règle s'applique spécifiquement à une femme qui reçoit un divorce final et irrévocable (al-bā'inah). Dans de tels cas, elle n'a pas droit à l'entretien conjugal pendant son 'iddah, contrairement à une femme dans un divorce révocable. Cela est dû au fait que le lien conjugal est complètement rompu.
La sagesse derrière cela est que l'entretien est une obligation liée au contrat de mariage en cours. Lorsque le divorce est final, cette obligation cesse, bien que la femme doive encore observer sa période d'attente pour vérifier une éventuelle grossesse et respecter l'ancien mariage.
L'Interdiction du Mariage Sans Permission
L'instruction du Prophète (ﷺ) que Fatimah ne se marie pas sans sa permission indique des circonstances spéciales. Les juristes classiques affirment que cela était dû soit à des inquiétudes concernant la pertinence de son prétendant proposé, soit pour établir un principe général selon lequel une femme divorcée trois fois ne peut se remarier avec son ancien mari tant qu'elle n'a pas été légalement mariée à un autre.
Cela démontre le rôle du tuteur (wali) et de l'autorité religieuse dans la garantie que les mariages respectent la loi islamique, protégeant les droits de la femme et la sainteté des liens conjugaux.
Différences Juridiques et Réconciliation
Certains savants anciens, dont 'Umar ibn al-Khattab, ont exprimé des opinions divergentes basées sur d'autres preuves. La position majoritaire, cependant, est qu'une femme finalement divorcée n'a pas droit au logement ou à l'entretien, ce hadith étant une preuve primaire. Les différences sont souvent réconciliées en considérant le type spécifique de divorce et les circonstances personnelles de la femme.