حَدَّثَنَا مُحَمَّدُ بْنُ سَلَمَةَ الْمُرَادِيُّ، أَخْبَرَنَا ابْنُ وَهْبٍ، عَنْ حَيْوَةَ، وَعُمَرَ بْنِ مَالِكٍ، عَنِ ابْنِ الْهَادِ، عَنْ مُحَمَّدِ بْنِ إِبْرَاهِيمَ، عَنْ عُمَيْرٍ، مَوْلَى بَنِي آبِي اللَّحْمِ أَنَّهُ رَأَى النَّبِيَّ صلى الله عليه وسلم يَسْتَسْقِي عِنْدَ أَحْجَارِ الزَّيْتِ قَرِيبًا مِنَ الزَّوْرَاءِ قَائِمًا يَدْعُو يَسْتَسْقِي رَافِعًا يَدَيْهِ قِبَلَ وَجْهِهِ لاَ يُجَاوِزُ بِهِمَا رَأْسَهُ ‏.‏
Traduction
Rapporté par Anas ibn Malik

Les habitants de Médine ont connu une sécheresse à l’époque du Prophète (صلى الله عليه وسلم).

Alors qu’il prêchait un vendredi, un homme s’est levé et a dit : « Messager d’Allah, les chevaux ont péri, les chèvres ont péri, prie Allah de nous donner de l’eau. » Il étendit les mains et pria.

Anas a dit : Le ciel était comme un miroir (il n’y avait pas de nuage). Puis le vent se leva ; Un nuage apparut (dans le ciel) et il se répandit : le ciel se déversa sur l’eau. Nous sommes sortis (de la mosquée après la prière) en passant par l’eau jusqu’à ce que nous atteignions nos maisons. La pluie a continué jusqu’au vendredi suivant. La même personne ou une autre personne s’est levée et a dit : « Messager d’Allah, les maisons ont été démolies, prie Allah d’y mettre fin. »

Le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) a souri et a dit : (Ô Allah), la pluie peut tomber autour de nous mais pas sur nous. Puis j’ai regardé le nuage qui se dispersait autour de Médine comme une couronne.