حَدَّثَنَا يَحْيَى بْنُ أَيُّوبَ، حَدَّثَنَا إِسْمَاعِيلُ، - يَعْنِي ابْنَ جَعْفَرٍ - قَالَ أَخْبَرَنِي الْعَلاَءُ، - يَعْنِي ابْنَ عَبْدِ الرَّحْمَنِ - عَنْ أَبِيهِ، عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ، أَنَّ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم قَالَ ‏"‏ مَنْ دَعَا إِلَى هُدًى كَانَ لَهُ مِنَ الأَجْرِ مِثْلُ أُجُورِ مَنْ تَبِعَهُ لاَ يَنْقُصُ ذَلِكَ مِنْ أُجُورِهِمْ شَيْئًا وَمَنْ دَعَا إِلَى ضَلاَلَةٍ كَانَ عَلَيْهِ مِنَ الإِثْمِ مِثْلُ آثَامِ مَنْ تَبِعَهُ لاَ يَنْقُصُ ذَلِكَ مِنْ آثَامِهِمْ شَيْئًا ‏"‏ ‏.‏
Traduction
Soufyan a dit (selon une chaîne), et Abou al-Salit a dit (selon une autre chaîne)

Un homme écrivit à 'Umar b. 'Abd al-Aziz pour lui demander quel était le décret divin. Il lui écrivit : « Pour commencer, je t’enjoins de craindre Allah, d’être modérés dans (l’obéissance) à Son commandement, de suivre la Sunna (pratique) de Son Prophète (ﷺ) et d’abandonner les nouveautés que les novateurs ont introduites après l’établissement de sa Sunna et qu’ils ont été sauvés de son délabrement (c’est-à-dire la nouveauté ou l’innovation) ; alors tenez-vous-en à la Sunna, car c’est pour vous, si Allah le veut, une protection ; alors vous devriez savoir que toute innovation que le peuple a introduite a été réfutée bien avant elle sur la base d’une autorité ou qu’il y a eu une leçon à ce sujet, car la Sunna a été introduite par les gens qui étaient conscients de l’erreur, de la faute, de la folie et de l’extrémisme en cas d’opposition à la Sunna. Accepte donc pour toi-même ce que les gens (dans le passé) avaient accepté pour eux-mêmes, car ils avaient une connaissance complète de tout ce qu’ils avaient été informés, et par une perspicacité pénétrante, ils ont interdit (de faire des actes interdits) ; Ils avaient plus de force (que nous) pour dénoncer les questions (de religion), et ils étaient bien meilleurs (que nous) en vertu de leurs mérites. Si vous suivez les bons conseils, alors vous les avez devancés. Et si vous dites, quelle que soit la nouveauté qui s’est produite après qu’ils ont été introduits par ceux qui ont suivi le chemin autre que le leur et qui ne les aimaient pas. Ce sont eux qui l’ont réellement dépassé, qui en ont suffisamment parlé et qui en ont donné une explication satisfaisante. En dessous d’eux, il n’y a pas de place pour l’exhaustivité, et au-dessus d’eux, il n’y a pas de place pour l’élaboration des choses. Certaines personnes ont abrégé l’affaire plus qu’elles ne l’avaient fait, et ainsi elles se sont détournées (d’elles), et certaines personnes ont soulevé l’affaire plus qu’elles ne l’avaient fait, et ainsi ils ont exagéré. Ils étaient sur la bonne voie entre les deux. Vous m’avez écrit pour me demander la confession du décret divin, vous avez en effet approché une personne qui en est bien informée, avec la volonté d’Allah. Je sais ce que les nouveautés apportées par les gens, et les innovations qu’ils ont introduites ne sont pas plus manifestes et plus établies que la confession du décret divin. Les ignorants (c’est-à-dire les Arabes avant l’Islam) à l’époque préislamique l’ont mentionné ; Ils en parlaient dans leurs discours et dans leurs poèmes. Ils se consolaient de ce qu’ils avaient perdu, et l’Islam l’a alors renforcé (c’est-à-dire la croyance en un décret divin). Le Messager d’Allah (ﷺ) ne l’a pas mentionné dans une ou deux traditions, mais les musulmans l’ont entendu de sa bouche, et ils en ont parlé de sa part, et ils en ont parlé de son vivant et après sa mort. Ils l’ont fait par croyance et soumission à leur Seigneur et se croyant faibles. Il n’y a rien qui ne soit entouré de Sa connaissance, qui ne soit compté dans Son registre et qui ne soit destiné par Son décret. Malgré cela, il a été fortement mentionné dans son livre : c’est de là qu’ils l’ont tiré, et c’est de là qu’ils l’ont fait, et ainsi de suite ? Ils y ont aussi lu ce que vous avez lu, et ils en ont connu l’interprétation que vous ignorez. Après cela, ils dirent : « Tout cela, c’est par écrit et par décret. » La détresse a été écrite, et ce qui était destiné arrivera ; ce qu’Allah veut arrivera certainement, et ce qu’Il ne veut pas n’arrivera pas. Nous n’avons pas le pouvoir de nous nuire ou de nous avantager. Puis, après cela, ils ont montré de l’intérêt (pour les bonnes œuvres) et ont eu peur (des mauvaises actions).