حَدَّثَنَا ابْنُ الْمُثَنَّى، حَدَّثَنَا ابْنُ أَبِي عَدِيٍّ، عَنْ حَنْظَلَةَ، عَنِ الْقَاسِمِ بْنِ مُحَمَّدٍ، عَنْ عَائِشَةَ، قَالَتْ ‏:‏ كَانَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم يُصَلِّي مِنَ اللَّيْلِ عَشْرَ رَكَعَاتٍ، وَيُوتِرُ بِسَجْدَةٍ، وَيَسْجُدُ سَجْدَتَىِ الْفَجْرِ، فَذَلِكَ ثَلاَثَ عَشْرَةَ رَكْعَةً ‏.‏
Traduction
Rapporté par Sa’d bin Hisham

J’ai divorcé de ma femme. Je suis ensuite venu à Médine pour vendre mes terres qui s’y trouvaient afin de pouvoir acheter des armes et combattre dans la bataille. J’ai rencontré un groupe de Compagnons du Prophète (صلى الله عليه وسلم). Ils dirent : « Six d’entre nous avaient l’intention de le faire (c’est-à-dire divorcer de leurs femmes et acheter des armes), mais le Prophète (صلى الله عليه وسلم) les a interdits. Il dit : « Pour vous, le Messager d’Allah a un excellent modèle. Je suis alors venu voir Ibn 'Abbas et je l’ai interrogé sur le witr observé par le Prophète (صلى الله عليه وسلم). Il a dit : « Je vous indique une personne qui est la plus familière avec le witr observé par le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم). Allez à 'Aïcha. En allant vers elle, j’ai demandé à Hakim b. Aflah pour m’accompagner. Il a refusé, mais je l’ai adjuré. Il m’a donc accompagné. Nous avons demandé la permission d’entrer à bord d’Aïcha. Elle a dit : « Qui est-ce ? » Il a dit : Hakim b. Aflah. Elle m’a demandé : Qui est avec vous ? Il a répondu : Sa’d b. Hisham. Elle a dit : Hisham fils de 'Amir qui a été tué dans la bataille d’Uhud. J’ai dit : Oui. Elle a dit : « Quel bon homme était Amir ! J’ai dit : « Mère des fidèles, parlez-moi du caractère du Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم). Elle demanda : « Ne récitez-vous pas le Coran ? » Le caractère du Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) était le Coran. Je lui ai demandé : Parlez-moi de sa veillée et de sa prière nocturne. Elle répondit : « Ne récites-tu pas : « Ô toi plié en vêtements » (73:1). J’ai dit : Pourquoi pas ?

Lorsque l’ouverture de cette sourate a été révélée, les Compagnons sont restés debout à prier (la majeure partie de la nuit) jusqu’à ce que leur fett gonfle, et les versets finaux n’ont pas été révélés avant douze mois du ciel. Finalement, les versets finaux furent révélés et la prière de la nuit devint volontaire après avoir été obligatoire. J’ai dit : « Parlez-moi de la parole du Prophète (صلى الله عليه وسلم). Elle répondit : « Il avait l’habitude de prier huit rak’ahs, ne siégeant que pendant la huitième d’entre elles. Ensuite, il se levait et priait une autre rak’ah. Il ne siégerait qu’après la huitième et la neuvième rak’ah. Il ne prononcerait la salutation qu’après la neuvième rak’ah. Il priait alors deux rak’ahs assis et cela faisait onze rak’ahs, ô mon fils. Mais quand il fut vieux et devint charnu, il observa un witr de sept, ne siégeant qu’à la sixième et septième rak’ah, et ne prononça la salutation qu’après la septième rak’ah. Il priait alors deux rak’ahs assis, et cela faisait neuf rak’ahs, ô mon fils. Le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) ne priait pas toute une nuit, ne récitait pas tout le Coran en une nuit ou ne jeûnait pas un mois entier, sauf pendant le Ramadan. Lorsqu’il offrait la prière, il le faisait régulièrement. Lorsqu’il était pris de sommeil la nuit, il priait douze rak’ahs.

Le narrateur dit : « Je suis venu trouver Ibn 'Abbas et je lui ai raconté tout cela. Par Allah, c’est vraiment une tradition. Si j’avais été en bons termes avec elle, je serais venu à elle et je l’aurais entendu de sa bouche. Je lui dis : « Si j’avais su que tu n’étais pas en bons termes avec elle, je ne te l’aurais jamais raconté.