حَدَّثَنَا مُسَدَّدٌ، حَدَّثَنَا أَبُو مُعَاوِيَةَ، عَنِ الأَعْمَشِ، عَنْ أَبِي صَالِحٍ، عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ، قَالَ قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏"‏ مَنْ تَوَضَّأَ فَأَحْسَنَ الْوُضُوءَ ثُمَّ أَتَى الْجُمُعَةَ فَاسْتَمَعَ وَأَنْصَتَ غُفِرَ لَهُ مَا بَيْنَ الْجُمُعَةِ إِلَى الْجُمُعَةِ وَزِيَادَةُ ثَلاَثَةِ أَيَّامٍ وَمَنْ مَسَّ الْحَصَى فَقَدْ لَغَا ‏"‏ ‏.‏
Copier
Rapporté par Ali ibn AbuTalib

Ali a dit sur la chaire de la mosquée de Koufa : « Quand le vendredi arrive, les diables vont sur les marchés avec leurs drapeaux, et impliquent les gens dans leurs besoins et les empêchent de faire la prière du vendredi. Les anges viennent tôt le matin, s’assoient à la porte de la mosquée et notent qu’untel est venu à la première heure, et qu’untel est venu à la deuxième heure jusqu’à ce que l’imam sorte (pour prêcher).

Lorsqu’un homme s’assied à un endroit où il peut écouter (le sermon) et regarder (l’imam), où il reste silencieux et n’interrompt pas, il recevra une double récompense. S’il reste à l’écart, s’il s’assied dans un endroit où il ne peut pas écouter (le sermon), s’il se tait et ne l’interrompt pas, il ne recevra la récompense qu’une seule fois. S’il s’assied à un endroit où il peut écouter (le sermon) et regarder (l’imam), et qu’il ne reste pas silencieux, il en aura le fardeau. Si quelqu’un dit à son compagnon assis à côté de lui de se taire (pendant que l’imam prêche), il est coupable de vaines paroles. Quiconque interrompt (pendant le sermon) ne recevra rien (aucune récompense) ce vendredi-là.

Puis il (le narrateur) dit à la fin de cette tradition : J’ai entendu le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) le dire.

Abou Dawoud a dit : « Cette tradition a été rapportée par al-Walid b. Musulman d’après Ibn Jabir. Cette version ajoute : bi’l-raba’ith (au lieu d’al-raba’ith, il faut empêcher les gens de prier). De plus, cela ajoute : Esclave libéré de sa femme Umm 'Uthman b. 'Ata.