Les gens demandèrent au Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) : Pouvons-nous faire nos ablutions dans le puits de Buda’ah, qui est un puits dans lequel étaient jetés des vêtements menstruels, des chiens morts et des choses puantes ? Il répondit : L’eau est pure et n’est souillée par rien.
Purification (Kitab Al-Taharah) - Sunan Abi Dawud 66
Les gens ont demandé au Messager d'Allah (ﷺ) : Pouvons-nous faire les ablutions avec l'eau du puits de Buda'ah, qui est un puits dans lequel on jetait des vêtements menstruels, des chiens morts et des choses puantes ? Il a répondu : L'eau est pure et n'est souillée par rien.
Commentaire savant
Ce hadith établit le principe fondamental que l'eau dans son état naturel reste pure et convenable pour la purification, à moins que sa couleur, son goût ou son odeur n'ait été altérée par des impuretés. Le puits de Buda'ah contenait une grande quantité d'eau qui diluait les impuretés, maintenant ainsi sa pureté.
Les savants expliquent que l'eau stagnante reste pure si sa quantité dépasse deux qullahs (environ 500 litres), car le grand volume empêche l'eau d'être affectée par les impuretés. Cette règle s'applique à toutes les sources d'eau naturelles, y compris les puits, les sources et les étangs.
La réponse du Prophète démontre que la pureté inhérente de l'eau est son état par défaut, et le simple contact avec des impuretés ne la rend pas nécessairement impure, à moins que l'eau elle-même ne subisse un changement notable.
Règlements juridiques dérivés
L'eau reste pure jusqu'à ce que ses caractéristiques changent en raison d'impuretés.
Les grandes masses d'eau (dépassant deux qullahs) ne sont pas souillées par des impuretés mineures.
Les ablutions et la purification rituelle sont valides en utilisant une telle eau, même si des impuretés y sont tombées.
Le principe de dilution s'applique - de petites quantités d'impureté dans de grandes quantités d'eau n'affectent pas sa pureté légale.