حَدَّثَنَا أَحْمَدُ بْنُ مُحَمَّدِ بْنِ حَنْبَلٍ، حَدَّثَنَا عَبْدُ الرَّزَّاقِ، حَدَّثَنَا ابْنُ جُرَيْجٍ، أَخْبَرَنِي نَافِعٌ، حَدَّثَنِي عَبْدُ اللَّهِ بْنُ عُمَرَ، أَنَّ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم شُغِلَ عَنْهَا لَيْلَةً فَأَخَّرَهَا حَتَّى رَقَدْنَا فِي الْمَسْجِدِ ثُمَّ اسْتَيْقَظْنَا ثُمَّ رَقَدْنَا ثُمَّ اسْتَيْقَظْنَا ثُمَّ رَقَدْنَا ثُمَّ خَرَجَ عَلَيْنَا فَقَالَ ‏"‏ لَيْسَ أَحَدٌ يَنْتَظِرُ الصَّلاَةَ غَيْرَكُمْ ‏"‏ ‏.‏
Traduction
Rapporté par Abdullah ibn Abbas

Le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) avait l’habitude de se prosterner et de dormir (en prosternation) et de produire des bruits de soufflage (pendant le sommeil). Ensuite, il se tenait debout et priait et ne faisait pas ses ablutions. Je lui dis : « Tu as prié, mais tu n’as pas fait tes ablutions, bien que tu aies dormi ». Il répondit : « Les ablutions sont nécessaires pour celui qui dort pendant qu’il est couché. Uthman et Hannad ajoutèrent : Car quand il se couche, ses articulations sont détendues.

Abou Dawud a dit : « L’affirmation « les ablutions sont nécessaires pour celui qui dort pendant qu’il est couché » est une tradition de munkar (rejetée). Il n’a été rapporté que par Yazid Abu Khalid al-Dalani, sur l’autorité de Qatadah. Et sa première partie a été racontée par un groupe (de narrateurs) d’après Ibn 'Abbas ; Ils n’en ont rien dit. Il (Ibn 'Abbas) a dit : « Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a été protégé (pendant son sommeil). 'Aïcha a rapporté : Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit : Mes yeux dorment, mais mon cœur ne dort pas. Shu’bah dit : Qatadah n’a entendu d’Abou l-'Aliyah que quatre traditions : la tradition de Jonas fils de Matthieu, la tradition rapportée par Ibn 'Umar sur la prière, la tradition affirmant que les juges sont au nombre de trois, et la tradition rapportée par Ibn 'Abbas disant : (Cette tradition) m’a été rapportée par des personnes fiables ; 'Umar est l’un d’entre eux, et le plus fiable d’entre eux à mon avis est 'Umar. Abou Dawud a dit : « J’ai demandé à Ahmad b. Hanbal sur la tradition racontée par Yazid al-Dalani. Il m’a réprimandé par respect pour lui. Puis il dit : « Yazid al-Dalani n’ajoute rien à ce qui a été rapporté par les enseignants de Qatadah. Il ne se souciait pas de cette tradition (en raison de sa faiblesse).