حَدَّثَنَا مُسَدَّدٌ، حَدَّثَنَا أَبُو الأَحْوَصِ، حَدَّثَنَا عَطَاءُ بْنُ السَّائِبِ، عَنْ حَرْبِ بْنِ عُبَيْدِ اللَّهِ، عَنْ جَدِّهِ أَبِي أُمِّهِ، عَنْ أَبِيهِ، قَالَ قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏"‏ إِنَّمَا الْعُشُورُ عَلَى الْيَهُودِ وَالنَّصَارَى وَلَيْسَ عَلَى الْمُسْلِمِينَ عُشُورٌ ‏"‏ ‏.‏
Traduction
Rapporté par Al-Irbad ibn Sariyah as-Sulami

Nous descendîmes avec le Prophète (ﷺ) à Khaybar, et il avait ses compagnons avec lui. Le chef de Khaybar était un homme provocateur et abominable.

Il vint voir le Prophète (ﷺ) et lui dit : « Est-il convenable pour toi, Mohammed, que tu égorges nos ânes, que tu manges nos fruits et que tu battes nos femmes ?

Le Prophète (ﷺ) s’est mis en colère et a dit : « Ibn Awf, monte à cheval et crie à haute voix : Attention, le Paradis n’est permis qu’à un croyant, et qu’ils (les gens) doivent se rassembler pour la prière.

Ils se rassemblèrent et le Prophète (ﷺles conduisit dans la prière, se leva et dit : « Est-ce que l’un d’entre vous, allongé sur son lit, s’imagine qu’Allah a interdit seulement ce qui se trouve dans ce Coran ? Par Allah, j’ai prêché, ordonné et interdit diverses choses aussi nombreuses que celles que l’on trouve dans le Coran, voire plus nombreuses. Allah ne vous a pas permis d’entrer dans les maisons des gens du Livre sans permission, ni de battre leurs femmes, ni de manger leurs fruits lorsqu’ils vous donnent ce qui leur est imposé.